Huit sous-officiers allemands en uniforme et en arme sont entrés en territoire français et auraient nargué un train le long de la ligne de chemin de fer.
3 mai 1874 Bois de la Cuve
Suites:
Un ouvrier allemand travaillant en France est arrêté par des gendarmes français après avoir généré une rixe en exhibant un drapeau allemand aux cris de « Vive la Prusse ! À bas la France ! ». La foule déchire en lambeaux son drapeau et manque de peu de le lyncher, les gendarmes français empêchent que cela dégénère.
18 juillet 1885
Suites:
Vingt-deux soldats allemands du 98e régiment d'infanterie de Metz en uniforme et en armes sont entrés en territoire français en chantant, peut-être au cours d'une visite des champs de bataille.
23 août 1885 Habonville
Suites:
Des fonctionnaires allemands se rendent en civil à une fête patronale en territoire français et son hués car reconnus par les habitants.
1 mai 1887 Auberge de Prosper Delagoutte
Suites:
Deux étudiants allemands sont pris à partir par une foule parce qu'ils avaient une attitude provocante. La foule lève des cannes en l'air et chante « La Marseillaise » et des cris anti-allemands. La police est intervenu pour empêcher une rixe et les a accompagnés au train pour Strasbourg.
1 juin 1887 Champ de foire de Nancy
Suites:
Deux Français sont arrêtés par les gendarmes allemands pour avoir chanté « La Marseillaise » et crié « Vive la France ! ».
15 août 1887 Chemin entre Wesserling et Bussang
Suites: Condamnés, ils vont demander une réduction de peine au gouvernement français
Quatre jeunes français d'Auboué se sont rendus à la fête de Sainte-Marie-aux-Chênes où ils ont été arrêtés pour avoir chanté « La Marseillaise ».
15 août 1887
Suites: Prison pour les jeunes français ayant chanté « La Marseillaise ».
Un fils Schnaebelé a été arrêté par les douaniers allemands après avoir placardé des affiches contre les Allemands avec trois camarades.
19 septembre 1887
Suites: Inculpation pour écrits séditieux.
Deux Français sont arrêtés par un douanier allemand pour port d'emblèmes séditieux. Ils ont été dénoncés dans leur projet de mettre un drapeau français sur le toit de l'église ou du baraquement des douaniers allemands afin de fêter la mort de Guillaume Ier.
10 mars 1888 Auberge Pierre
Suites:
Deux soldats français sont entrés en uniforme et en armes en territoire allemand, ont distribué des jarretières tricolores en soie et on tenu des propos revanchistes.
15 juin 1888 Voie romaine entre Saint-Marcel et Rezonville
Suites:
Un ressortissant français de Joeuf est entré en voiture en territoire allemand muni d'u ndrapeau français en criant « Hé ! Voici le drapeau français ».
14 juillet 1888 60 mètres de la frontière
Suites:
Plusieurs ressortissants français habitant Joeuf sont venus en territoire allemand munis d'un drapeau français.
15 juillet 1888 Une auberge
Suites:
Un voyageur de commerce français est arrêté par le Grenzpolizeikommissär de Montreux-Vieux pour avoir porté à la boutonnière un ruban de médaille du travail aux couleurs françaises, et aurait été maltraité lors de l'arrestation alors qu'il est très âgé.
24 novembre 1888 Gare de Montreux-Vieux
Suites: Remise en liberté mais conseil de ne plus porter de médaille aux couleurs françaises en Alsace-Lorraine. ordres données aux commissaires de police spéciale d'informer les passagers français qu'il ne faut pas porter les couleurs nationales française en Alsace-Lorraine.
Deux ouvriers français sont arrêtés par un douanier allemand pour avoir chanté des chansons séditieuses.
2 juin 1889
Suites:
Une bande de quatre jeunes conscrits allemands manifeste en territoire français, avec une cocarde allemande indiquant leur régiment. Le chef de gare français leur demande de cacher leurs couleurs.
14 février 1890
Suites:
Une bande de quatre jeunes conscrits allemands manifeste en territoire français, avec une cocarde allemande indiquant leur régiment. L'inspecteur spécial de police français leur demande de cacher leurs couleurs.
14 février 1890
Suites:
Un déserteur français lacère un portrait de l'impératrice allemande dans une auberge allemande et accuse des habitants français du village de l'autre côté de la frontière.
26 janvier 1891
Suites: Il n'est plus possible pour les habitants des commune frontières de se rendre en Alsace-Lorraine sans passeport avec visa.
Un gendarme allemand insulte un garçon boucher et lui arrache son ruban de médaille militaire : « Quand vous voudrez porter des insignes semblables, vous attendrez que vous soyez rendu de l'autre côté de la frontière ».
9 novembre 1891 Gare de Montreux-Vieux
Suites:
Deux jeunes Français revenant du territoire allemand pour Päques, détériorent un poteau frontière allemand et tentent de graver dessus « Vive la France ». Ils ont été arrêtés par un douanier allemand.
19 avril 1892
Suites: Non-lieu de la justice allemande.
Une vingtaine de jeunes gens allemands de Moyeuvre-Grande sont allés dans les cabarets à Joeuf pour jouer quelques morceaux de musique. Ils exécutèrent l'hymne national allemand, alors plusieurs ouvriers français considérant cela inconvenable les invitent à rentrer chez eux.
7 juin 1894
Suites:
Deux ouvriers luxembourgeois brandissant le drapeau français et crient « Vive la France et merde pour la Prusse et l'Italie ! », puis sont attaqués par une bande d'ouvriers italiens qui leur arrachent leur drapeau en chantant et qui vont les dénoncer aux autorités allemandes.
10 septembre 1894 Maison Lathuille
Suites:
Le commissaire de police spéciale de Novéant demande à un artiste de théâtre français en tournée de retirer de sa boutonnière le ruban de sa médaille de sauvetage. Il obtempère mais promet de saisir la presse française.
24 octobre 1894 Gare de Novéant
Suites:
Deux ouvriers français, remarquant que la gare d'Audun-le-Tiche était pavoisé pour l'annvierssaire d'Otto von Bismarck, se décident à hisser un drapeau en territoire allemand. Ils sont une première fois empêchés dans leur tentative par un douanier allemand à qui ils crient « Vive la France ! À bas Bismarck ! Nous vengerons Faidherbe ! ». Ils reviennent sur leur chantier où ils sont moqués de leurs insuccès et retournent en territoire allemand pour y hisser le drapeau français sur une maisonnette inhabitée. Un inconnu arrache ensuite le drapeau et s'enfuit avec.
1 avril 1895
Suites: Arrestation des ouvriers français par les autorités françaises puis libération.
Deux chasseurs français du 18e régiment d'infanterie d'Épinal en permission se sont rendus à la frontière en uniforme et en armes pour secouer des poteaux frontières français et allemand et y inscrire dessus leurs noms, numéro du régiment, ainsi que le mot « Revanche ».
27 mai 1895 Route nationale de Paris à Strasbourg, auberge de la Carpe
Suites: Punition des soldats par l'autorité militaire.
Cinq jeunes domestiques français de Briey ont hissé un drapeau français sur une ferme en territoire allemand.
15 juillet 1895 Froidcul
Suites:
Quarante soldats allemands en uniforme et en armes sont entrés en territoire français au cours de manoeuvres. L'un d'entre-eux inscrit sur la porte des douanes françaises « Diehl, 40e compagnie, 2e bataillon de grenadiers, régiment Kaiser Wilhelm n°110. Vive la France ».
8 septembre 1895 Col d'Oderen, 40 mètres de la frontière
Suites:
Le chef du 19e bataillon de chasseurs de Bussang a emmené ses hommes à la frontière pour un pélerinage patriotique. « Sidi-Brahim » et « La Marseillaise » y ont été joués, un discours appelant à la libération de l'Alsace-Lorraine y a été donné. La veille, une conférence sur le « rapt » des provinces perdues avait préparé les soldats.
8 juillet 1896 Sommet du Drumont
Suites: Le chef de bataillon est déplacé par l'autorité militaire.
Cinq sous-officiers allemands du 144e régiment d'infanterie de Morhange en uniforme et en armes venus à la fête de patronale de Chambrey se sont approchés de la frontière. Deux d'entre eux entrent en territoire français et l'un crie : « Ich will nach Nancy ! Ich will nach Nancy ! » (ça ne veut rien dire, proablement une erreur), et rentrent en territoire allemand.
16 août 1896 Route de Nancy à Château-Salins, 350 mètres
Suites:
Un caporal français en civil en route pour visiter ses frères à Schirmeck est arrêté à la gare de Saales par les douaniers allemands, il réussit à s'enfuir et à rejoindre la frontière. Lorsqu'il réussit à échapper aux douaniers allemands, il déclare : « Voici mes galons, si tu as du cœur, viens les chercher » puis montre ses fesses et dit « ou bien tire-là ».
12 octobre 1897 Gare de Saales
Suites: 30 jours de prison.
Un détachement de trente soldats français du 149e régiment de ligne rassemblé à l'hôtel Defranoux au col de la Schlucht a sympathisé par quelques blagues avec deux chasseurs allemands du 10e bataillon et deux officiers du 14e régiment de dragons, tous en garnison à Colmar. Salutations amicales et chevaleresques, rien de plus. Une manufacturière de Munster, du nom de Hartmann, paye à boire à tout le détachement français par plaisir de faire chanter des soldats français.
27 juillet 1898 Col de la Schlucht
Suites: On parle de fraternisation franco-allemande, donc d'abdication de patriotisme français dans les journaux d'Alsace-Lorraine.
Un Français détruit 18 arbres fruitiers plantés par l'administration allemande. Il est arrêté par les habitants, mis en prison, s'évade et rejoint le territoire français.
18 mai 1899 Route de Seppois à Altkirch, entre Seppois et Largitzen
Suites:
Présence de caricatures injurieuses envers l’empereur allemand (tête de cochon coiffée d’un casque à pointe légendé « Wilhelm der Zweite » ; dessin d’un soldat français plongeant une épée dans la poitrine d’un soldat allemand légendé « Nous vous montrerons nos trois couleurs dans un train de la ligne Nancy-Metz.
21 janvier 1900 Ligne ferroviaire Nancy-Metz
Suites:
Lors de l'inauguration du pont international sur la Seille entre Moncel et Pettoncourt, des drapeaux français et allemands sont mis aux extrémités du pont. Un cuirassier allemand en uniforme et en armes est entré en territoire français pour lacérer le drapeau français.
25 octobre 1904 Pont sur la Seille entre Moncel et Pettoncourt
Suites:
Un soldat allemand du 8e régiment d'artillerie de Metz en uniforme et en armes est entré en voiture à chevaux en territorie français au cours d'une visite des champs de bataille avec sept civils dont un portait une écharpe tricolore allemande avec des décorations.
4 juillet 1910 Habonville
Suites:
La société de musique « L’Union de Dornach » s’est rendu récemment à Belfort par la société de musique « Lyre Belfortaine », et cette dernière rendit sa visite à Dornach le dimanche 25 septembre 1910. À Mulhouse, lors du changement de train pour Dornach, les gendarmes allemands font enlever à un musicien de la « Lyre Belfortaine » une médaille de sauvetage. Ils se sont opposés à ce qu’ils jouent sur le quai de la gare, en attendant le train pour Dornach. « La Lyre Belfortaine » n’a pas eu le droit de jouer son programme sur la place publique à Dornach, ni dans un restaurant, ni dans une salle louée pour l’événement (endroits privés). Les gendarmes allemands menacèrent de saisir les instruments de musique, l’assistance fut très mécontente. Un repas s’ensuivit et les musiciens français retournèrent à Belfort.
25 septembre 1910 Gare de Mulhouse
Suites:
Au cours d'une manoeuvre du 21e bataillon de chasseurs à pied de Montbéliard et du 42e régiment d'infanterie de Belfort, les autorités allemands envoyèrent un escadron du 22e régiment de dragons de Mulhouse à Seppois-le-Bas. Un soldat français en civil, revenu voir sa famille et ne manœuvrant pas a été arrêté alors qu'il passait la frontière, en bicyclette par des dragons allemands : - Comment, vous appelez-vous ? - Je ne m'appelle-pas. - Quelles sont les troupes françaises qui ont cantonné à Réchésy ? - Je ne fais pas d'espionnage. - D'où venez-vous ? - De France. Il est Intérrogé puis libéré.
5 mars 1913
Suites:
Onze jeunes allemands de la Société de préparation militaire de Metz « Les Éclaireurs » sont entrés en territoire français munis de leurs uniformes, armes, drapeau, etc. pour consommer dans un café. Un douanier français leur a fait ranger le drapeau et leur a indiqué la frontière.
20 avril 1913 Bureau des douanes françaises
Suites:
Il y une grande effervescence entre ouvriers français, italiens et allemands sur les chantiers de construction des moulins Vilgrain de Nancy. 170 ouvriers environs sont employés par la maison française Fournet-Rodes de Paris qui s’est associé avec la maison allemande Wagner de Strasbourg. La direction des chantiers est assurée par la maison allemande avec un directeur allemande (Monsieur Ruh) et des chefs d’équipe allemands. Il y aurait seulement une trentaine de Français et une trentaine d’Italiens, tout le reste étant des Allemands. Les ouvriers français se plaignent de l’arrogance des ouvriers allemands, ils prétendent que dans leurs chansons ils tournent en ridicule la France et les Français. Le directeur refuserait systématiquement d’embaucher des Français pour recruter des Allemands. Les ouvriers français, en accord avec les ouvriers italiens, sont allés chercher des camarades dans la ville de Nancy pour expulser de force les Allemands du chantier. La présence d’agents de police en nombre a évité une rixe. Le commissaire central a enjoint le directeur à faire déclarer les étrangers présents sur le chantier et que si la déclaration de résidence n’était pas faite, il y aurait des poursuites. À la suite de cette intervention de police, une quarantaine d’Allemands ont été payés et sont partis et des français ont pris leurs places.
7 septembre 1913 Chantier des moulins Vilgrains
Suites: Intervention de la police pour mettre fin à la présence d'Allemands non déclarés.
Quatre soldats français du 102e régiment d'infanterie en uniforme et en armes sont entrés en bicyclette en territoire allemand, au cours d'une excursion visant à visiter la frontière. Le chef de gare de Moncel-sur-Seille leur indiqua qu'ils ne pouvaient aller plus loin que le milieu du pont sur la Seille. Un soldat français met un pied en territoire allemand à la barbe d'un douanier allemand et montre ses fesses. Les autres rient du douanier.
29 novembre 1913
Suites: Soldats français sanctionnés par l'autorité militaire.
Incident connu sous le nom d'incident de Nancy du 13 avril 1913.
13 avril 1913 Gare de Nancy
Suites: Incident grave ayant donné lieu à une importante correspondance diplomatique et un échange de dépositions de justice et rapports de police. Enquête française réalisée par un conseiller d'État faisant état de manquements de la police. Les victimes portent plainte, ordonnance de non-lieu.
De jeunes allemands sont entrés en territoire français avec un drapeau de société pour y chanter en français, ce qui a été pris par les habitants et la presse comme une manifestation patriotique française, au moment de l'affaire de Saverne.
27 janvier 1914 Maison forestière de Froidcul
Suites: Aucun.
Un Allemand âgé se plaint que dans le tramways de la Schlucht, les élèves de l'école de Saint-Cyr prennent toute la place et ne lui cèdent pas de siège ; une chose qui n'arriverait pas en Allemagne selon lui, les militaires laissant toujours la place aux civils. Il invective tout le monde et se met à chanter « Wacht am Rhein » lorsque les élèves commencent à chanter « La Marseillaise ».
7 juillet 1914 Tramway de la Schlucht à Gérardmer
Suites: