Un poteau frontière allemand recouvert de boue avec écrit dessus « Vive la France ! À bas la Prusse ! » a été retrouvé au milieu de Montreux-Vieux.
10 mai 1887
Suites: Les gendarmes allemands arrêteront à tort ceux qu'ils pensaient en être les auteurs, générant un autre incident.
Deux employés de la compagnie des chemins de fer de l'Est ont été arrêté, sans preuves, au motif d'avoir dégradé un poteau où était inscrit dessus « Vive la France ! À bas la Prusse ! ». La dénonciation ne porte que sur la déclaration de la petite fille de l'épicier allemand. Ils sont vite libérés.
22 mai 1887
Suites: Le chef de gare de Montreux-Vieux est changé, probablement un agent de renseignement trop zélé qui était prompt à l'incident. Les arrêtés sont remis en liberté faut de preuve contre eux.
Un poteau frontière allemand a été arraché.
13 mars 1888 Route d'Audun-le-Roman à Fontoy
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché par quatre Français et trois Luxembourgeois et retrouvé en territoire français dans une mare à Sancy.
24 juin 1888 Route d'Audun-le-Roman à Fontoy
Suites: Les auteurs de la détérioration du poteau frontière allemand ont replacé le poteau frontière allemand à l'endroit où ils l'ont arraché. Aucune poursuite, impossible de les poursuivre selon le droit français.
Le poteau indicateur des douanes allemandes a été arraché.
8 juillet 1888 Route de Novéant à Arnaville, 100 mètres de la frontière là où eu lieu l'affaire Schnaebelé
Suites:
Un poteau frontière allemand a été retrouvé au sol. La base du poteau étant pourrie, il est tombé soit par le vent, soit par l'action de bestiaux.
24 septembre 1888 Chemin des Romains entre Chambley et Rezonville
Suites:
Un poteau indicateur allemand a été arraché et retrouvé en territoire français.
17 décembre 1888 Route nationale n°3 de Verdun à Metz
Suites:
Un individu inconnu a suspendu des vieilles chaussures à un poteau frontière allemand.
29 mai 1889 Route de Montreux-Château à Montreux-Vieux.
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché et trainé en territoire français.
8 août 1889
Suites:
Un vannier ambulant français a coupé un poteau frontière allemand ainsi que plusieurs arbres entourant un monument allemand de 1870-1871.
10 août 1889 Chemin de Vionvile à Sponville
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché et trainé en territoire français.
18 août 1889 Route n°5 d'Auboué à Sainte-Marie-aux-Chênes
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché et jeté à terre.
10 septembre 1889
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché et jeté à terre.
31 août 1890 Chemin d'intérêt communal
Suites:
Un poteau frontière allemand a été renversé.
30 avril 1891 Entre Montreux-Château et Montreux-Vieux
Suites:
Deux jeunes Français revenant du territoire allemand pour Päques, détériorent un poteau frontière allemand et tentent de graver dessus « Vive la France ». Ils ont été arrêtés par un douanier allemand.
19 avril 1892
Suites: Non-lieu de la justice allemande.
Un poteau frontière et un poteau des douanes allemands ont été jetés dans la rivière Saint-Nicolas.
11 juin 1892 Route entre Montreux-Châteaux et Montreux-Vieux
Suites:
Deux enfants français ont lapidé une borne frontière et sur conseil d'un adulte ont enduit de boue un poteau frontière allemand.
9 juillet 1892
Suites: Les enfants nettoyent le poteau frontière allemand en guise de punition. Les autorités allemandes n'accordent pas d'importance.
Deux jeunes allemands (alsaciens-lorrains) venus en territoire français pour s'engager dans la Légion étrangère brisent à coups de pierre la plaque « Deutschland » du poteau frontière allemand.
4 août 1892 Chemin de grande communication n°2 entre Rougemont et Massevaux
Suites:
Deux jeunes Français ont jété des pierres contre un poteau frontière allemand.
14 août 1892
Suites: Aucune suite alors que tout est clairement établi, preuve que les autorités françaises peuvent faire preuve de mansuétude à l'égard de leurs nationaux.
Un jeune Français a souillé d'immondices un poteau frontière allemand.
8 septembre 1893 Route de Bouxières à Longeville
Suites: Il est allé laver le poteau frontière allemand qu'il avait souillé.
Un ouvrier allemand ayant fait une demande de naturalisation s'est battu avec un ouvrier allemand, puis a frappé un poteau frontière allemand.
22 octobre 1893
Suites:
Cinq bûcherons français crient « À bas les Prussiens » à un aubergiste allemand les mettant à la porte. Ils se rendent en territoire français dans une auberge où le propriétaire refuse de leur servir à boire et à manger car l'heure de fermeture légale est passée. Les cinq bûcherons français l'invectivent : « Vous êtes plus Prussien que les Prussiens, vous leur versez à boire et vous fermez la porte aux Français. » puis lui cassent les carreaux. Ils se rendent ensuite au bureau des douanes allemandes et commencent à détériorer un poteau frontière allemand et arracher la clôture en criant « Tas de cochons, nous allons vous démolir votre frontière. À bas la Prusse ! À bas Guillaume ! À bas Bismarck ! À bas les Kauffmann, les Winckelmann, les Reiss, etc. ! »
7 novembre 1893 Les Harcholins
Suites:
Deux ouvriers français se rendent à l'auberge Mura jouxtant le tunnel de Bussang en territoire allemand pour y déjeuner et acheter du tabac. Au moment de retourner en territoire français, ils lapident le poteau frontière allemand et cassent deux réverbères du tunnel de Bussang en criant « Vive la France ! ». Ils sont arrêtés par des gendarmes français pour contrebande de tabac, de cigares et d'allumettes.
2 septembre 1894 Tunnel de Bussang
Suites:
Deux chasseurs français du 18e régiment d'infanterie d'Épinal en permission se sont rendus à la frontière en uniforme et en armes pour secouer des poteaux frontières français et allemand et y inscrire dessus leurs noms, numéro du régiment, ainsi que le mot « Revanche ».
27 mai 1895 Route nationale de Paris à Strasbourg, auberge de la Carpe
Suites: Punition des soldats par l'autorité militaire.
Un marchand de bois français lance des pierres contre un poteau frontière allemand, et surpris par un douanier allemand qui tire un coup de feu en l'air, rentre aussitôt en territoire français à l'abri d'une arrestation.
10 juin 1895
Suites:
Des individus inconnus ont recouvert de terre le poteau frontière allemand de façon à cacher l'aigle impérial et les mots « Deutsches Reich ».
20 juin 1895 Route d'Audun-le-Tiche à Villerupt
Suites:
Un poteau frontière allemand a été renversé.
8 septembre 1895 Chemin vicinal n°38 de Sainte-Marie-aux-Chênes à Saint-Ail
Suites:
Un poteau frontière allemand a été recouvert de boue.
10 novembre 1895 Sentier de Joeuf à Montois-la-Montagne
Suites:
Un poteau frontière allemand a été recouvert de boue.
10 novembre 1895 Route de Joeuf à Moyeuvre-Grande
Suites:
On a tenté de renverser un poteau frontière allemand.
10 novembre 1895 Chemin de grande communication 76 de Briey à Moyeuvre-Grande
Suites:
Le poteau indicateur des douanes allemandes a été ébranlé et incliné.
2 décembre 1895 Pont sur la Saint-Nicolas
Suites: Un incident similaire au même endroit quelques jours plus tard (incident 773)
Le poteau indicateur des douanes allemandes a été ébranlé et incliné.
31 décembre 1895 Pont sur la Saint-Nicolas
Suites:
Le poteau frontière allemand a été brisé et tiré dans un bois dit « Jadinot » ou « Bois de Marie ».
26 avril 1896 Chemin d'intérêt commun n°38 bis, de Batilly à Vernéville
Suites:
Un poteau frontière allemand a été retiré et brisé.
26 avril 1896 Chemin d'intérêt commun n°38 d'Ars-sur-Moselle à Sainte-Marie-aux-Chênes
Suites:
Un poteau frontière allemand a été arraché et posé sur le côté de la route.
11 janvier 1897 Chemin vicinal de Moineville
Suites: Enquête.
Un caporal et deux chasseurs du 2e bataillon de Lunéville en uniforme et en armes sont entrés en territoire allemand. Ils y ont dégradé un poteau frontière allemand avec leur épée baïonnette. Un civil les accompagnait. Ils auraient été motivés par des insultes de « lâches » et « fainéants » proférés par des Lorrains annexés constatant leurs méfaits, qu'ils ont insultés à leur tour de « Prussiens ».
19 mai 1898 « La Carpe », 250 mètres de la frontière
Suites: Le caporal a été cassé de son grade et les chasseurs ont pris 60 jours de prison.
Un poteau frontière allemand a été arraché, cassé et jeté dans un fossé par six jeunes Français, en rentrant d'une fête en Alsace-Lorraine.
13 octobre 1898
Suites: Trois jeunes gens ont été mandés devant le juge d'Instruction de Belfort, la demande des Allemands
Un poteau frontière a été arraché
26 janvier 1899 Route de Réchesy à Pfeterhouse
Suites:
Deux doemstiques français et un domestique allemand renversent un poteau frontière allemand.
25 mars 1899 « Gros-Chêne »
Suites: Français condamnés en France, l'Allemand pas condamné en France car a fui en Allemagne.
Une dizaine de Français se sont battus avec une dizaine d'Allemands. Les Français partent de l'autre côté de la frontière, reçoivent des pierres, puis à la frontière chacun de son côté envoyaient et recevaient des pierres. Pas de blessé mais un poteau de douane allemand a été touché et degradé. Un allemand aurait déclaré : « J'emmerde l'armée française, l'uniforme français ; les douaniers français, je les briserais comme du verre, se sont des creve-faim ! ». La question est de savoir qui est à l'origine de la dégradation : Français ou Allemand, gendarmes français et allemands différent sur ce point.
8 avril 1901 Col d'Urbeis, 500 mètres de la frontière
Suites: Classé sans suites. Divergence de vues entre les gendarmes français qui constatent une rixe sans importance avec un poteau anciennement dégradé et les gendarmes allemands qui voient une rixe grave et la dégradation d'un poteau.
Deux ouvriers français ont enduit d'excréments l'aigle d'un poteau-frontière allemand.
1 juillet 1901 Chemin de Bouxières-sous-Froidmont à Longeville-Lès-Cheminot
Suites: Procès pour dégradation d'un monument destiné à l'utilité publique.
Des individus inconnus probablement ivres ont jeté dans la rivière un poteau indicateur des douanes allemands.
5 juin 1904 Pont sur la rivière Saint-Nicolas
Suites:
Trois bateliers français ont enduit d'excréments et pendu un poteau frontière allemand en simulacre de mise de mort.
14 novembre 1904 Écluse frontière de Lagarde
Suites: Les trois bateliers français sont arrêtés de longs mois après et conduits devant le procureur impérial et condamnés à de la prison..
Trois individus ont dégradé un poteau-frontière et une borne kilométrique française
24 mars 1905 Route d'Auboué à Sainte-Marie-aux-Chênes
Suites:
Douze soldats français du 11e régiment de hussards de Vesoul en uniforme et en armes sont entrés à cheval en territoire allemand au cours de manœuvres, et y ont dégradé un poteau indicateur allemand.
7 août 1905 Entre les bornes 2816 et 2795.
Suites:
Six jeunes français ont dégradé un poteau-frontière allemand et un bureau de douanes allemandes à coups de bout de bois. Ils venaient d'Alsace-Lorraine et se sont rendus à Avricourt en bicyclette. Ils injurient au passage les douaniers allemands de « Tête de Prussien, casque à pique, etc. ». Le douanier allemand en poste n'a pas pu les interpeller, il devait s'occuper d'une automobile entrant et d'une autre sortant d'Alsace-Lorraine.
28 mai 1911 Bureau des douanes allemandes.
Suites:
Rixe entre une douzaine d'ouvriers allemands et autrichiens sortant de la cantine Bürger (tenue par un Autrichien) avec quatre à cinq ouvriers français sotant du café Caré. Ils se battent à coups de cloture de jardin en territoire allemand et français. À ce moment-là, un poteau-frontière allemand est enlevé et retrouvé en territoire français. Il a été remplacé par une perche avec un linge souillé à son bout !
21 avril 1913 Cantine Bürger, poteau-frontière Sainte-marie-aux-Chênes/Saint-Ail
Suites: