Un jeune français ramassant du bois mort sur la frontière et probablement en territoire allemand, a été surpris et poursuivi par un garde-forestier allemand jusqu'en territoire français où il s'est enfui. Il essuye plusieurs coups de feu et est blessé.
6 novembre 1882 Forêt entre Rougemont et Masevaux
Suites: Longue enquête pour determiner si les coups de feu ont bien été tirés ou non en territoire français par un garde forestier allemand. Procès du garde forestier en Allemagne. Suspension du maire de Rougemont
Deux agents de police et un garde foresiter allemands en tenue bourgeoise ont pénétré en territoire français pour arrêter un individu qui s'était évadé de la prison de Sainte-Marie-aux-Mines. Un coup de feu au moins a été tiré.
15 janvier 1884 45 mètres de la frontière
Suites: Enquête pour déterminer s'il y a bien eu violation de frontière.
Un garde foresiter allemand en uniforme et en arme entre en territoire français et tire des coups de feu sur deux Français qui ramassaient du bois (et visiblement pas en territoire allemand).
21 janvier 1884 Forêt entre Rougemont et Masevaux dit Montagne des Boulles
Suites: Grosse enquête côté français.
Un garde forestier allemand en uniforme et en armes entre en territoire français et tire sur des personnes ramassant du bois, entendant le bruit, un autre vient à leur secours et est blessé gravement au visage.
22 avril 1886 Forêt entre Rougemont et Masevaux
Suites: Un autre incident survient au même endroit le lendemain. L'enquête allemande aboutit à un non-lieu
Un garde forestier allemand tire sur un braconnier français ramassant du bois mort.
23 avril 1886 Forêt entre Rougemont et Masevaux
Suites: L'enquête allemande aboutit à un non-lieu
Lors d'une partie de chasse, des chasseurs français se font tirés dessus en territoire français par un soldat allemand chargé de surveiller la frontière les pensant en train de braconner en territoire allemand. Un mort et un blessé.
24 septembre 1887 Forêt des Bois Sauvages, 5 mètres de la frontière
Suites: Très grosses enquête française et allemande. Inauguration d'un monument le 24 septembre 1888
Des braconniers français ont tiré sur un garde forestier allemand.
31 octobre 1888
Suites:
Des chasseurs français blessent un chevreuil en territoire français qui va mourrir en territoire allemand. L'un d'entre-eux va chercher sans armes l'animal mort et se fait tirer dessus par un garde-chasse allemand.
4 novembre 1888 Bois entre Chavanatte et Altenach
Suites: Le gouvernement allemand demande des poursuites, le gouvernement français les réalise mais non-lieu en raison d'un droit de la chasse différent.
Trois douaniers français ont tiré sur cinq contrebandiers allemands, en en blessant un. Ces derniers sont ensuite revenus vers eux, les ont désarmé et volé leurs manteaux.
22 mai 1889 Col de La Schlucht
Suites:
Un braconnier français sans armes se fait tirer dessus par un garde-forestier allemand et est blessé.
18 octobre 1889 Forêt de La Branciotte
Suites:
Un garde forestier allemand a tiré deux fois sur un braconnier français.
9 mars 1890
Suites:
Un gendarme allemand a tiré deux fois sur un ressortissant allemand cherchant à joindre le territoire français pour s'engager dans la Légion étrangère. La deuxième balle a franchi la frontière.
5 avril 1890 Pont ferroviaire Paris-Strasbourg
Suites:
Lors d'un bal public en territoire français, une rixe survient entre les jeunes gens de Sainte-Marie-aux-Mines et de Wissembach. Lorsque les gendarmes français interviennent, ils sont reçus à coups de pierre par une bande d'une vingtaine d'Allemands et aux cris de « Sales Français ! Vive la Prusse ! À bas la France ! ». Au moment où la situation semble se calmer, six coups de feu sont tirés en territoire allemand dans la direction des gendarmes français.
7 avril 1890 Col de Sainte-Marie-aux-Mines
Suites: Enquête des deux côtés de la frontière.
Un berger allemand faisant passer quotidiennement ses moutons en territoire allemand afin de provoquer les douaniers allemands, tire deux coups de feu en l'air pour s'amuser.
18 avril 1890
Suites: Poursuivi pour port d'armes illégal et son expulsion du territoire français est proposée.
Quatre bracconiers français coupent un sapin mort en territoire allemand. Surpris par un garde foresiter allemand partant à leur poursuite, l'un d'entre-eux essuie des coups de feu et est blessé en territoire français. Les bûcherons tirent à leur tour sur le garde forestier allemand qui entre en uniforme et en armes en territoire français.
28 juin 1890 Voyeumont
Suites: Grosse enquête française
Deux péniches le « Wellington » conduit par un batelier allemand venant d'Alsace-Lorraine et le « Gabrielle » conduit par un batelier français s'y rendant entrent en collision. Le batelier français menace le batelier allemand qui va chercher un revolver et lui tirer dessus.
1 août 1890 Canal de la Marne au Rhin
Suites:
Deux coups de feu ont été tirés en territoire français sur un garde forestier stagiaire allemand. L'enquête française innocente les deux suspects français.
14 juin 1891 Côte de Chipian, borne n°2619
Suites: Enquête du procureur de la République à Saint-Dié et du Grenzpolizeikommissär de Sainte-Marie-aux-Mines
Un braconnier français se fait tirer dessus par deux gendarmes et deux douaniers allemands en embsucade cherchant à l'arrêter. Il fuit en territoire français d'où il tire sur ses poursuivants.
3 octobre 1891 Haie des Allemands
Suites: Instruction ouverte en France pour voies de fait sur la personne de deux douaniers allemands. Commission rogatoire par voie diplomatique au tribunal de Saverne afin de recevoir les déclarations des agents allemands.L’enquête conclut qu’il n’a fait que répondre à des coups de feu des douaniers. Ordonnance de non-lieu.
Un braconnier français a été arrêté par un garde forestier allemand, et des coups de feu auraient été entendus.
9 mars 1892
Suites: Deuxième fois que ce braconnier a affaire avec les autorités allemandes.
Trois jeunes gens français cueillant des fraises et coupant du bois dans la forêt se font tirer dessus par un douanier allemand en uniforme et en armes qui est entré en territoire français.
12 septembre 1893 Les Breuleux
Suites:
Deux douaniers allemands tirent sur un chasseur français entré en territoire allemand sans armes pour y ramasser un chevreuil blessé mortellement en territoire français. Il n'est pas touché et prend la fuite.
26 novembre 1893 Col de Sainte-Marie-aux-Mines
Suites:
Un douanier allemand tire plusieurs coups de feu sur des chasseurs français.
7 octobre 1894 Le Breuleux
Suites:
Un soldat français du 1er régiment de zouaves en uniforme est entré en territoire allemand, souhaitant se rendre dans une auberge pour boire avec des camarades. Il est refoulé par un gendarme allemand. Les camarades du soldat français lui apportent à boire à la frontière, et l'un deux dire six coup de revolver en l'air.
1 novembre 1894 La Carpe
Suites:
Au cours de la tournée habituelle des gendarmes allemands pour la fermeture des cafés, ils rencontrent des ouvriers italiens refusant de quitter les lieux. Ils comencent à les sortir d'un café par la force, mais l'un des ouvriers italiens saisit le sabre d'un gendarme allemand. Un douanier allemand tire un coup de revovler sur un ouvrier italien et lui casse la jambe. Les ouvriers italiens sortent en courant et rameutent plus de 300 collègues. Les gendarmes allemands mettent en joue la foule hostile, puis tirent, occasionannt plusieurs blessés.
18 novembre 1894
Suites: Une trentaine d'arrestation et de nombreuses expulsions.
Quatre ouvriers allemands ont franchi la frontière et tiré des coups de feu près de la maison forestière de Briey près de Froid-Cul. Le garde-forestier français qui a essayé de les arrêter s'est fait insulté de « sale Français » et a essuyé des jets de pierres et mêmé un coup de feu. Les quatre individus se sont sauvés de l'autre côté de la frontière.
12 mai 1895 Lieu-dit « Froid-cul » (à cheval sur Moyeuvre-Grande et Briey)
Suites: Le garde-forestier français est changé de résidence et frappé d'une sanction par le ministère de l'Agriculture (courrier du ministre de l'Agriculture au ministre de la Justice, 17/06/1895) pour avoir mis 2 jours à informer la police judiciaire d'actes délictueux. Commission rogatoire internationale auprès des autorités allemandes : conformément aux articles 117 et 185 du code pénal allemand, des poursuites ont été attentés contre les agresseurs du garde-forestier français, ils ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Metz.
Un marchand de bois français lance des pierres contre un poteau frontière allemand, et surpris par un douanier allemand qui tire un coup de feu en l'air, rentre aussitôt en territoire français à l'abri d'une arrestation.
10 juin 1895
Suites:
Le garde-forestier allemand de Chaude-Roche tire à deux reprises sur un de ceux qui l'avait désarmé lors de l'incident du 2 juillet 1895 (incident 5) de Raon-sur-Plaine.
25 août 1895 Près de l'hôtel Velleda du Donon
Suites: Aucune suite judiciaire en France. Le garde forestier allemand est déplacé;
Un déserteur allemand, naturalisé Français vivant en France, s'est fait coursé par trois gendarmes allemands à la frontière, mais a eu le temps de passer en territoire français. Il a été dénoncé alors qu'il était en train de charger du foin sur le territoire de allemand à 80 mètres de la frontière (probablement sur des champs appartenant au maire d'Homécourt). Le chien de son patron mord un gendarme allemand. Dans la fuite, les gendarmes tirent six fois sur le chien et le déserteur. Arrivé aux bornes frontières, il crie « Vive la France ! À bas la Prusse ! »..
16 juin 1896 près de la patte d'oie formée par le chemin de la maison forestière des fermes de Froidcul à l'usine de Frencheppe
Suites:
Un braconnier français surpris en flagrant délit par un garde forestier allemand, lui tire dessus. Le garde forestier allemand riposte et se laisse tomber à terre. Le braconnier français, plutôt que fuire, lui tire dans la tête, ce à quoi répond le garde forestier en le tuant en situation de légitime défense.
22 novembre 1896 « Sudel », 250 mètres de la frontière
Suites: La femme de la victime demande des indémnités, vivement soutenue par le député Albin Rozet.
Deux soldats allemands en uniforme et sans armes sont entrés en territoire français, aperçus par des douaniers ils sont pourchassés. Des habitants prêtent main forte. On entend des coups de feu en l'air.
18 août 1897 Auberge Hugard, route de Massevaux à Rougemont
Suites: Trois semaines de prison pour les soldats allemands.
Un chasseur français dépasse de quelques mètres la frontière et se fait tirer dessus par les gendarmes allemands.
12 septembre 1897
Suites:
Un négociant français de Wissembach de retour de pays annexé pour rentrer chez lui, avec la somme de 1900 francs, se fait tirer dessus par une femme au revolver. Il se réfugie dans la maison forestière allemande et regagne la frontière accompagné de deux douaniers allemands.
3 mars 1898 Col de Sainte-Marie-aux-Mines
Suites: Enquête ouverte en Allemagne pour tentative d'assassinat, mais sans résultat. Enquête ouverte en France. Pas de coopération transfrontalière. Ouverture d'un échange diplomatique.
Bagarre entre six jeunes ouvriers allemands d'Audun-le-Tiche ivres et des Français. Ils s'en prennent à une femme qu'ils insultent de « putain, sale française », la frappe et la menace de coups de couteau. Un marchand de vin français tire sur les ouvriers avec son fusil.
1 mai 1898 Candbonne
Suites:
Un douanier allemand essaye d'arrêter un ouvrier français en état d'ivresse à la frontière (originaire de Saint-Privat, ayant fait la Légion étrangère), ce dernier court en territoire français pour écchaper au douanier. Le douanier lui tire dessus et le blesse avec son sabre.
30 mai 1898
Suites:
Un grave incident. Un mineur italien porte plainte à Hussigny contre un autre mineur italien, car il se plaignait d'avoir été frappé. Alors que deux gendarmes français allaient interroger le présumé agresseur sur son lieu de travail, dans une cantine, un mineur allemand surexcité menace les gendarmes au couteau en disant : « Laissez-moi passer ou je frappe » en allemand et l'air menaçant. Les gendarmes l'arrêtent logiquement. Lors de l'arrestation, un groupe de douze à quinze camarades allemands armés de couteaux et de pierres se jette sur eux. On aurait dit en allemand : « Il faut tuer les gendarmes français » Les ouvriers présents applaudissent la rixe. Un mineur allemand a été tué par les gendarmes, un a été arrêté, et plusieurs autres se sont enfuis blessés après la bagarre de l'autre côté de la frontière. Les gendarmes ont été obligés de tirer une douzaine de coups de revolver, pour dissuader, puis pour se défendre. Un gendarme est gravement blessé à la tête. Les gendarmes n'ont fait usage de leurs armes que pour se défendre selon les autorités françaises qui félicitent les agents.
12 décembre 1898 « Les trois bornes », cantine Greffanti, usine de la société lorraine industrielle, 1200 mètres de la frontière
Suites: Information ouverte pour rebellion et voies de fait contre un agent. Information ouverte pour double-tentative de meurtre sur des gendarmes. Enquêtre ouverte en Allemagne et procès au tribunal de Metz. Coopération judiciaire. Le procureur général de Nancy veut condamner fortement les malfaiteurs s'ils sont peu condamnés en Allemagne. Kruchten condamné par le tribunal de Briey à 2 ans de prison et 16 frnacs d'amende pour rebellion et voie de faits sur agent. Poursuites en Allemagne contre les ressosrtissants allemands.
Un garde-forestier français a tiré des coups de revolvers sur deux Allemands qui rentraient chez eux et les a frappés au point de les blesser.
12 mars 1899
Suites: Condamnation du garde-forestier.
Rixe entre ouvriers français et italiens. un ouvrier italien de Rombas, Gondini a reçu une blessure au visage d'un coup de crosse porté par Boticelli, maçon. Ils mangeaient ensemble à la cantine quand Gondini renverse de la bière sur le pantalon de Boticelli, irrité il sort une arme et le frappe. L'aubergiste met tout le monde dehors et Boticelli menace avec son revolver la foule, heureusement que quelqu'un lève son bras en l'air, 6 coups sont partis. Pierre Rot, compagnon de Boticelli, frappe Gondini d'un coup de couteau. Rot et Boticelli se réfugient en Allemagne à la frontière.
12 mai 1899 500 mètres de la frontière
Suites: Mandat d'arrêt délivré contre les malfaiteurs.
Un braconnier français essuye 20 coups de fusil par cinq autres Français, et est gravement blessé. Il braconnait en territoire allemand et refusa de se constituer prisonnier. Il a été reconnu que les coups de feu ont été tirés d'Allemagne, pas sur le sol français.
6 décembre 1899 Ferme de Salières, 150 mètres de la frontière
Suites: Poursuite en tribunal correctionnel, condamnation, mais pas d'assises. La tentative d'assassinat n'a pas été retenu.
Un gendarme allemand tente d'arrêter un individu reconnu pour avoir été anciennement contrebandier. L'individu se sauve et rejoint la frontière. L'ancien contrebandier tire en l'air avec son revolver, le gendarme allemand tire sur lui sans le toucher.
18 janvier 1900 Une auberge à Éteimbes
Suites:
Un individu réfractaire à la loi militaire allemande (et naturalisé Français par décret, pour avoir servi dans la Légion) habitant à Jarny est allé prendre une bière dans une auberge à Vionville. Il a été poursuivi par un douanier allemand jusqu'au poteau-frontière et lui aurait alors tiré dessus alors qu'il était déjà à 100 mètres en terrtoire français sans l'atteindre. Le douanier déclare avoir tiré car a été insulté « Maintenant, je t'emmerde, je suis chez moi » et « Prussien ». L'individu se cache derrière un arbre pour éviter les balles. Les douaniers français viennent vite voir le douanier allemand pour s'expliquer.
9 novembre 1900 Route nationale 3 entre Mars-la-Tour et Vionville
Suites: Demande de poursuites contre le douanier allemand pour violences (pas pour tentative de meurtre), commission rogatoire internationale, échanges diplomatiques. Le douanier est poursuivi en Alsace-Lorraine pour meurtre.
Deux gendarmes français présents dans un village pour maintenir l'ordre à l'occasion d'une fête patronale ont été agressés par de nombreux Allemands. Les individus sont retournés en territoire allemand, mais vociférèrent et tirèrent des coups de feu sur les gendarmes. Bataille rangée à coups de revolvers entre gendarmes et Allemands pendant 1 heure. Ils prennent la fuite et volent la caisse de la recette des douanes.
5 octobre 1902
Suites: Commission rogatoire internationale pour retoruver les individus Condamnés en Allemagne à de fortes peines.
Un braconnier français tire des oiseaux d'eau sur un étang, puis cueille des noisettes et des champignons en territoire allemand. Un garde-forestier l'arrête et le blesse au cours d'une tentative d'évasion. Le braconnier est recherché en Alsace-Lorraine et a l'habitude de se quereller avec des gardes-forestiers.
27 septembre 1903 Forêt
Suites:
Un garde forestier français tombe lors de sa tournée sur une quinzaine d'hommes et de femmes venant d'Alsace-Lorraine qui cassaient des brins de bois vert. Il dit avoir tiré accidentellement sur eux en voulant charger de plomb son fusil. Tout le monde s'enfuit. La rumeur publique apprend plus tard qu'il y a deux blessés légers et une grave. Le garde-forestier aurait dit : « Sauvez-vous ou je vous tue comme des chiens, vous autres Prussiens »
19 août 1904 « Froid-Cul », langue de la forêt de Moyeuvre-Grande qui s'enfonce en territoire français
Suites: Commission rogatoire internationale. Enquête menée des deux côtés de la frontière, coopération judiciaire.Le gouvernement allemand estime qu'il ne peut coopérer à la poursuite de ses ressortissants devant un tribunal étranger. Refus de transmission d'assignation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Briey. Le gouvernement allemand demande uen enquête car estime que l'incident s'est passé sur le territoire allemand ou du moins que ses ressortissants ne doivent pas être blessés.
Deux douaniers français auraient arrêté une bande de quatre contrebandiers français et deux femmes sur le sol allemand et saisi ses marchandises. Les douaniers ont tiré quelques coups de feu. Probablement une fausse déclaration de contrebandiers français aux autorités allemandes pour générer uen tension diplomatique.
14 septembre 1904
Suites: Affaire portée à la connaissance du gouvernement français par le gouvernement allemand. Le gouvernement allemand n'a pas intérêt à dénoncer les douaniers mais signale tout de même la violation de territoire.
Deux douaniers français ont tiré sur un groupe d'ouvriers italiens lors d'une poursuite, provoquant deux bléssés, ils semblent avoir été sous l'emprise de l'alcool.
26 août 1906 Auberge Bertolloti
Suites: Un des douaniers est en tort car a utilisé son arme sans légitime défense. Il semble qu'il ait été viré, car n'est plus douanier lors de son jugement.
Deux gardes forestiers français auraient poursuivis sur le terrtioire allemand un braconnier allemand qu'ils avaient arrêté, et qui leur auraient tiré dessus. L'individu est soupçonné de braconnage de lièvres, il aurait posé des collets dans la forêt. Les gardes forestiers auraient tiré un coup de feu.
17 janvier 1908 70 pas de la frontière
Suites: Demande de sanction des gardes forestiers français par l'ambassade d'Allemagne
Trois contrebandiers essayèrent d'assassiner un douanier en embuscade en tirant dessus.
5 octobre 1908 Flancs du Bærenkopf
Suites:
À l'occasion de la vérification d'un paquet porté par un sujet italien au poste de douane française, un douanier français est agressé par un sujet italien, ce dernier s'enfuit de l'autre côté de la frontière, mais revient en se cachant, il est vu et arrêté. Une foule d'une quarantaine d'Italiens vient menacer et insulter les douaniers. Pour éviter une effusion de sang, il est relaché par les douaniers français. Pour disperser la foule, les douaniers français tirent un coup de révolver et blessent un Italien.
7 décembre 1908 Bureau des douanes françaises
Suites:
Un chasseur français a été tué par un garde chasse allemand sur le territoire allemand, considéré comme braconnier car n'a pas le droit de chasser en Allemagne.
14 mars 1909 Au niveau de la borne 3946
Suites: Les faits s'étant passés exclusivement sur le sol allemand, c'est aux seuls allemands de régler l'affaire.
Aggression de quatre douaniers français par une bande d'ouvriers italiens. Ils chantaient à un contrôle alors un douanier a demandé le silence, un Italien menace au couteau, le douanier frappe au bâton, rixe, les Italiens frappent et lancent des pierres. Les douaniers ont tiré, en l'air selon eux, mais touchent quand même un ouvrier italien. Les ouvriers italiens ont passé la frontière pour éviter d'être poursuivis.
10 octobre 1909 Rue Joseph Ferry
Suites: Enquête des deux côtés de la frontière. Classement sans suites, impossible de reconnaître les auteurs.
Un garde forestier allemand tire sur un chasseur français et le tue.
15 octobre 1909 Forêt
Suites: Cours d'assises de Haute-Alsace pour coups et blessures ayant entrainé la mort pour le garde forestier allemand.
Lors d'une ronde un garde-chasse allemand tombe sur deux braconniers français sur un terrain privé à droit de chasse résérvé. Un contrebandier français aurait tiré sur le garde chasse allemand, puis en territoire français. Le garde chasse allemand tire sur les braconniers français prenant la fuite qui passent de l'aure côté de la frontière.
21 mai 1910 Forêt de Manspach, 100 mètres de la frontière
Suites: Procès en Allemagne, procès en France.
Deux douaniers français sont frappés par un groupe d'étrangers qu'ils contrôllaient à la frontière. Un douanier tire des coups de revolver pour se dégager et en blesse un.
26 février 1911
Suites:
Un ouvrier italien avec une paire de chaussures neuve est arrêté à la frontière par la douane française pour qu'il s'acquitte des droits de douane. L'ouvrier italien refuse, la route fréquentée par des centaines d'ouvriers italiens prend fait et cause pour lui. Les douaniers sont insultés, frappés et reçoivent des coups de couteau. Les douaniers appelent du renfort et tirent des coups de feu pour se dégager. Le capitaine des douanes, une dizaine de douaniers armés, le commissaire de police spéciale de Villerupt, le commissaire de police et la brigade de gendarmerie arrivent et sont entourés par une foule menaçante : ils reçoivent des insultes et des coups de feu. Les douaniers réussissent à manœuvrer et en tirant en l'air dispersent la foule. Puis une foule de 500 personnes se reforme en territoire français comme allemand. Les douaniers français retournent vers la foule pour les disperser : reçoivent des pierres et des coups de revolver. Ils tirent cette fois-ci dans le groupe et mettent définitivement en fuite leurs agresseurs. Cinq individus sont touchés par les coups de feu dont un en danger de mort. Tous les établissements ont été fermés par la police pour calmer tout le monde.
28 avril 1912 Pose de douane de Villerupt
Suites: Recherche des Italiens, en vain, et ménagement des douaniers pour préserver l'autorité des agents. Un Italien condamné et un mort.
Deux braconniers français selon les autorités allemandes, un seul selon les autorités françaises, ont tiré sur le maire de Saint-Cosme et plusieurs de ses amis. Il y aurait eu intention de meurtre pour les autorités allemandes, seulement violences pour les autorités françaises. Les individus ont fuit en France. Une fois en France, il se serait vanté d'avoir mis « la frousse à des Prussiens » dans un café Beccia. L'individu reconnait avoir tiré, mais accidentellement ou en l'air et croyait être en prise avec des douaniers.
3 novembre 1912 Forêt de Saint-Cosme
Suites: Dialogue diplomatique Dénonciation du parquet de Mulhouse contre deux individus poursuivis pour tentative de meurtre. Enquête parrallèle en France. Tentative de meurtre pas retenue, mais il est bien jugé en France pour des faits s'étant passé en Allemagne.
Un douanier allemand aurait été mis en joue et aurait essuyé des coups de feu par un braconnier français qui se serait sauvé en territoire français.
20 août 1913 Forêt de Bréchaumont
Suites: Pas d'enquête officielle en l'absence de dénonciation du gouvernement allemand ou de plainte en France. Enquête faite et non-lieu.