Deux ressortissants allemands ont été l'objet d'insultes et de mauvais traitements par une foule de plus de 4 500 Français. Il était venu voir les troupes françaises rentrant en garnison apr!s l'évacuation des troupes allemandes, mais il avait eu l'imprudence de garder sa caquette d'employé avec sa cocarde allemande. Les Français présents à la gare pour attendre les troupes françaises ont cru à une provocation.
3 août 1873
Suites:
Un ressortissant allemand a été l'objet d'insultes et de mauvais traitement par une foule de Français le jour où l'on attend l'arrivée d'une garnison française après l'évacuation de la ville par les troupes allemandes : il paye d'avoir trainé dans les cercles militaires allemandes, alors qu'il habite la ville.
3 août 1873 Gare de Pont-à-Mousson
Suites: Une autre altercation a lieu le même jour au même endroit.
Trois ressoritssants allemands ont été agressés par trois ressortissants français.
28 août 1873
Suites:
Un aumonier protestant allemand (anciennement avec les troupes d'occupation) réputé pour ses sermonts anti-français est venu à Belfort pour le baptême d'un fils d'un employé allemand et a été agressé par les habitants (jets de pierre). Il avait arboré sa croix de fer de façon ostensible. L'intervention du maire et de la gendarmerie a permis de mettre fin aux trouble.
30 septembre 1873
Suites:
Rixe dans un cabaret entre un douanier et des jeuens gens français français et des employés allemands. Ils sortent du cabaret et les Allemands vont chercher des renforts en territoire allemand et les jeunes gens vont chercher des camarades en criant « À bas les Prussiens ! Vive la France ! ». Rixe à nouveau et retraite des Allemands en territoire allemand. Les moqueries et les insultes en allemand sont traduites par un jeune parlant allemand, un optant sans doute.
6 avril 1874 Cabaret Waller
Suites:
RIxe entre deux employés des chemins de fer français et allemand dans un train qui passait la frontière.
19 avril 1876 Dans un wagon de train entre Amanvillers et Batilly.
Suites:
Un domestique français qui chargait sur une voiture du bois qu'il avait acheté en territoire allemand est frappé par un garde-forestier allemand et gravement blessé. Il cherchait à l'arrêter car est considéré comme sujet allemand, afin de l'incorporer.
3 août 1876 10 mètres de la frontière
Suites:
Deux douaniers français en uniforme et enarmes soent entrés en territoire allemand pour tendre des pièges aux contrebandiers. Une rixe avec des contrebandiers s'en suit.
19 octobre 1876 Forêt de Gaumont, 1600 mètres de la frontière
Suites: Le ministre des Finances révoquera désormais tout douanier violant le territoire allemand.
Des collégiens alsaciens-lorrains de Metz ont été pris à partie et insultés, car ils portaient une casquette prussienne, la même que celle que portaient les dragons occupant la ville quelques années plus tôt ! Ils trouvent refuge chez une optante s'étant installée à Pont-à-Mousson.
21 avril 1877
Suites:
Deux officiers allemands ont été pris à partie par une foule de français, dénoncés comme espions, lors de la foire de Nancy (fête forraine). Ils ont été protégés ensuite par des policiers et des militaires français.
21 avril 1877 Champ de foire de Nancy
Suites:
Un douanier allemand en uniforme et sans armes est entré en territoire français en voiture à cheval avec d'autres personnes. Les jeunes gens l'appercevant l'agressent et s'en prennent à lui, sans qu'il decende de voiture. Dispersion de la foule par des gendarmes français.
17 juin 1877 Auberge du Canon d'or
Suites:
Rixe entre un militaire d'état-major avec des femmes et homme allemands, lors d'une visite en Alsace-Lorraine sans l'autorisation du gouvernement français et allemand.
5 mars 1878
Suites: Punition sévère par l'autorité militaire française.
Seize soldats allemands du 98e régiment d'infanterie de Metz en uniforme et en armes sont entrés en territoire français au cours d'une visite des champs de bataille pour se rendre dans une auberge. L'aubergiste français refuse de les servir, alors des enfants leur jettent des pierres. La population du village sort de la messe pascale. Un soldat dégaine son sabre contre les enfants, ce qui déclenche une rixe où la population désarme un soldat allemand, les autres préfèrent prendre la fuite.
5 avril 1885 Auberge Martin
Suites:
Un ouvrier allemand travaillant en France est arrêté par des gendarmes français après avoir généré une rixe en exhibant un drapeau allemand aux cris de « Vive la Prusse ! À bas la France ! ». La foule déchire en lambeaux son drapeau et manque de peu de le lyncher, les gendarmes français empêchent que cela dégénère.
18 juillet 1885
Suites:
Un gendarme allemand en uniforme et en armes est entré en territoire français pour arrêter un déserteur allemand qui se situait à 15 mètres de la frontière. Une lutte s'en suit et le déserteur réussit à se défaire et à échapper à son arrestation. Le gendarme allemand a menacé d'employer son fusil.
26 décembre 1885 15 mètres de la frontière
Suites:
Trois jeunes gens de Colroy-la-Grande se battent avec une vingtaine de jeunes gens de Saales, ces derniers poursuivent leurs opposants en territoire français aux cris de « Vive la Prusse ! Merde pour la France »
3 avril 1887
Suites:
Le commissaire spécial de police français de Pagny-sur-Moselle est arrêté par des agents allemands déguisés en ouvriers agricoles en territoire français au cours d'un guet apens organisé par le commissaire de police cantonale d'Ars-sur-Moselle.
20 avril 1887
Suites: Libération du commissaire de police de Pagny-sur-Moselle le 30 avril 1887 après une grave crise franco-allemande.
Rixe entre plusieurs dizaines d'ouvriers français et allemands.
28 avril 1887 Brasserie de l'Est
Suites: Une vingtaine d'ouvriers allemands sont congédiés.
Des voyaguers allemands munis d'un paquet volumineux refusent de s'arrêter à la douane française, et prennent la fuite en se battant avec les douaniers français à coups de canne et de couteau.
20 juin 1887 Longemer
Suites: Un des auteurs est condamné à de la prison et se plaint auprès de l'ambassade d'Allemagne, dénonçant des mauvais traitements.
Un chasseur français pistant un groupe de sangliers à la frontière s'approche de la frontière à la demande d'un douanier allemand en uniforme et en armes, aurait été désarmé sans ménagement et tiré en territoire allemand.
20 janvier 1888 Borne 220
Suites:
Deux médecins allemands reconnus comme des espions sont insultés : « Enlevez-les ! À bas la Prusse ! Vive la France ! Vive Boulanger ! Sales Prussiens ! Cochons ! » et ont été pris à partie par une foule de 400 personnes.
1 avril 1888 Gare de Belfort
Suites: Incident similaire une semaine plus tard au même endroit
Quatre étudiants allemands reconnus par des enfants rançais comme des espions ont été insultés « Enlevez-les ! À bas la Prusse ! Vive la France ! Vive Boulanger ! Sales Prussiens ! Cochons ! » et ont reçu des pierres par une foule de 500 personnes. Un policier français se blesse en les protégeant.
8 avril 1888
Suites: C'est le deuxième dimanche d'avril à Belfort qu'une rixe éclate. Condamnations exemplaires pour calmer la population.
Un ouvrier allemand accusé d'espionnage par un aubergiste français a été pris à partie dans une rixe par des habitants. Les policiers français sont venus le secourir.
3 août 1888
Suites:
Des braconniers français ont été surpris en territoire allemand, mais n'ont pu être appréhendés. L'un d'entre eux menace de mort un garde forestier allemand.
31 octobre 1888
Suites: Un incident grave avec les même acteurs a lieu 5 ans plus tard (Incident 696)
Une rixe est survenu entre les habitants d'Avril et de Neufchef, car les premiers reprochent aux seconds de ne pouvoir traverser librement la frontière alors qu'eux doivent présenter des passeports.
4 novembre 1888 Auberge Dieudonné
Suites:
Trois douaniers français ont tiré sur cinq contrebandiers allemands, en en blessant un. Ces derniers sont ensuite revenus vers eux, les ont désarmé et volé leurs manteaux.
22 mai 1889 Col de La Schlucht
Suites:
Un douanier allemand en uniforme et sans armes est entré en territoire français. Il s'est rendu dans un cabaret où il a refusé de payer sa consomation et s'est battu avec un douanier français venu calmer la situation. Il a été reconduit de force à la frontière.
18 février 1890 Cabaret Adam
Suites:
Une vingtaine d'enfants âgés de 8 à 15 ans de Moncel-sur-Seille se rendant dans les bois de Chambley pour y cueillir des fleurs furent accueillis à coups de pierres par des jeunes gens de Chambley.
23 mars 1890 Bois de Chambley
Suites:
Lors d'un bal public en territoire français, une rixe survient entre les jeunes gens de Sainte-Marie-aux-Mines et de Wissembach. Lorsque les gendarmes français interviennent, ils sont reçus à coups de pierre par une bande d'une vingtaine d'Allemands et aux cris de « Sales Français ! Vive la Prusse ! À bas la France ! ». Au moment où la situation semble se calmer, six coups de feu sont tirés en territoire allemand dans la direction des gendarmes français.
7 avril 1890 Col de Sainte-Marie-aux-Mines
Suites: Enquête des deux côtés de la frontière.
Deux douaniers allemands en civil sont entrés en territoire français. Un bourrelier français les soufflète n'acceptant pas qu'ils se moquent de l'interdiction faite aux Français de se rendre dans une chapelle en territoire allemand pour un pelerinage de l'Ascension.
15 mai 1890 Auberge Raedersdorf
Suites: Punition des douaniers allemands pour s'être rendus en civil sur le territoire français
Une bande de jeunes allemands se sont battus avec des légionnaires originaires d'Alsace-Lorraine venus à la frontière pour voir leurs parents et ont essayé de les emmener en territoire allemand. Un douanier français intervient pour séparer tout le monde.
8 juin 1890 Chemin des Bourriques
Suites:
Un voleur français a été appréhendé en territoire allemand par trois amis de la victime du vol et emmené en territoire français pour l'arrêter.
18 décembre 1890
Suites:
Six ouvriers luxembourgeois ont insulté de « con de Français » un douanier français et se sont battus avec lui au point de se saisir de son fusil.
24 juin 1891
Suites:
Huit jeunes étudiants anglais venus à Pont-à-Mousson pour apprendre le français et l'allemand assistent à la revue du 14 juillet avec leur professeur d'allemand. Reconnus comme Allemands par des enfants car habillés d'un costume exotique, parlant allemand et ayant une attitude dédaigneuse, ils commencent à être poursuivis par la foule, sont insultés de « Prussiens » et reçoivent des pierres. Un étudiant anglais est blessé, la police française vient les protéger.
14 juillet 1891 Place Duroc et gare de Pont-à-Mousson
Suites: Aucune
Six ouvriers français ont provoqué et se sont battus avec deux douaniers allemands.
22 mai 1892
Suites:
Un bûcheron français a été frappé de plusieurs coups de sabre par un garde forestier allemand. Ce dernier cherchait à arrêter un braconnier nommé Kester pour lequel une prime de 25 000 Marks était prévue. Se rendant compte de son erreur, il entre en uniforme et en armes en territoire français pour soigner le bûcheron français.
17 décembre 1892 La Fosette
Suites: Un médecin allemand de Schirmeck propose de soigner la victime à Strasbourg. Poursuites en Alsace-Lorraine à la demande du gouvernement français. Le garde forestier allemand reste en poste longtemps après les faits et n'est déplacé qu'en novembre 1893.
Un braconnier français surpris en territoire allemand est poursuivi jusqu'en territoire français par un garde forestier allemand en uniforme et en armes, une rixe s'en suit.
1 septembre 1893
Suites:
Un jeune Français appartenant à groupe de pupilles de la Société des Sauveteurs déclare à un couple allemand : « Tiens voilà un officier prussien, je le connais, je l’ai vu à Metz ». Le groupe entoure le couple allemand, et la femme leur lance : « Tas de voyoucratie ! ». Une rixe s’en suit, mais un inspecteur de police intervient à temps pour y mettre fin.
12 mars 1893
Suites:
Trois soldats français du 162e régiment de ligne en uniforme et en armes sont entrés en territoire allemand, et ont attaqué à coups de pierres une voiture de quatre touristes allemands conduite par un cocher allemand.
23 avril 1893
Suites: Punition de 15 jours de prison pour chacun des soldats.
Un contrebandier français cherchant à faire entrer du tabac en territoire français et est surpris par un douanier allemand qui l'emmène au bureau pour s'acquitter des droits de statistique de 5 Pfennings (6 centimes environ). Une rixe s'en suit, puis le contrebandier français prend la fuite en direction de la frontière, chute, le douanier allemand se relève et l'abbat de deux coups de feu dans le dos.
14 août 1893
Suites: Aucune autopsie n'est réalisée afin d'éviter pour les autorités allemandes d'assumer un meurtre dans le dos. La famille demande que l'on réclame une indemnité au gouvernement allemand.
Un ouvrier allemand ayant fait une demande de naturalisation s'est battu avec un ouvrier allemand, puis a frappé un poteau frontière allemand.
22 octobre 1893
Suites:
Un garde forestier allemand croît reconnaître un braconnier français et se bat avec lui.
29 octobre 1893 Hautes-Chaumes
Suites:
Cinq bûcherons français crient « À bas les Prussiens » à un aubergiste allemand les mettant à la porte. Ils se rendent en territoire français dans une auberge où le propriétaire refuse de leur servir à boire et à manger car l'heure de fermeture légale est passée. Les cinq bûcherons français l'invectivent : « Vous êtes plus Prussien que les Prussiens, vous leur versez à boire et vous fermez la porte aux Français. » puis lui cassent les carreaux. Ils se rendent ensuite au bureau des douanes allemandes et commencent à détériorer un poteau frontière allemand et arracher la clôture en criant « Tas de cochons, nous allons vous démolir votre frontière. À bas la Prusse ! À bas Guillaume ! À bas Bismarck ! À bas les Kauffmann, les Winckelmann, les Reiss, etc. ! »
7 novembre 1893 Les Harcholins
Suites:
Des ouvriers allemands et luxembourgeois de Moyeuvre-Grande et des ouvriers français de Joeuf fêtant la Saint-Joseph, en écumant les cabarets et les auberges, se sont insultés et se ont lancés des pierres.
19 mars 1894 Auberge Gand
Suites: Les usines de Moyeuvre-Grande et Joeuf (même société) congédient tous ceux ayant participé à la rixe et amendent les meneurs.
Un garde champêtre français se bat avec un soldat allemand en congé qui insulte le gouvernement français, puis procède à son arrestation.
20 mai 1894
Suites:
Un chauffeur et un mécanicien allemands sortant d'une auberge où ils déjeunèrent, sont assaillis par deux ouvriers français travaillant sur un chantier de maison en construction « apporte moi ma hache que je les démolisse ». Les deux Allemands prennent la fuite pour échapper à leurs adversaires et prennent le train. Les deux ouvriers française les poursuivent en criant « Sales Prussiens ! Cosaques ! ».
11 juin 1894 Auberge Voignier
Suites: Arrestation des deux ouvriers français et condamnation.
Un voiturier français est attaqué par des jeunes gens allemands.
29 juillet 1894 Chemin vicinal n°19
Suites:
Deux ouvriers luxembourgeois brandissant le drapeau français et crient « Vive la France et merde pour la Prusse et l'Italie ! », puis sont attaqués par une bande d'ouvriers italiens qui leur arrachent leur drapeau en chantant et qui vont les dénoncer aux autorités allemandes.
10 septembre 1894 Maison Lathuille
Suites:
Au cours de la tournée habituelle des gendarmes allemands pour la fermeture des cafés, ils rencontrent des ouvriers italiens refusant de quitter les lieux. Ils comencent à les sortir d'un café par la force, mais l'un des ouvriers italiens saisit le sabre d'un gendarme allemand. Un douanier allemand tire un coup de revovler sur un ouvrier italien et lui casse la jambe. Les ouvriers italiens sortent en courant et rameutent plus de 300 collègues. Les gendarmes allemands mettent en joue la foule hostile, puis tirent, occasionannt plusieurs blessés.
18 novembre 1894
Suites: Une trentaine d'arrestation et de nombreuses expulsions.
À l'occasion de la Sainte-Barbe, des mineurs allemands et des mineurs français se battent à coups de pierres et s'insultent récirpoquement en dialecte et en français.
4 décembre 1894
Suites:
Quatre ouvriers allemands ont franchi la frontière et tiré des coups de feu près de la maison forestière de Briey près de Froid-Cul. Le garde-forestier français qui a essayé de les arrêter s'est fait insulté de « sale Français » et a essuyé des jets de pierres et mêmé un coup de feu. Les quatre individus se sont sauvés de l'autre côté de la frontière.
12 mai 1895 Lieu-dit « Froid-cul » (à cheval sur Moyeuvre-Grande et Briey)
Suites: Le garde-forestier français est changé de résidence et frappé d'une sanction par le ministère de l'Agriculture (courrier du ministre de l'Agriculture au ministre de la Justice, 17/06/1895) pour avoir mis 2 jours à informer la police judiciaire d'actes délictueux. Commission rogatoire internationale auprès des autorités allemandes : conformément aux articles 117 et 185 du code pénal allemand, des poursuites ont été attentés contre les agresseurs du garde-forestier français, ils ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Metz.
Le garde forestier allemand de Chaude-Roche en uniforme et en armes est entré en territoire français pour se rendre au café Mathieu. Il a commandé, en plein état d'ivresse, des consommations et a offert le café à des jeunes gens présents qui n'en n'ont pas voulu. Il a mis sur la table son fusil chargé, alor qu'il était visiblement ivre. Les jeunes gens français rient de lui et le suivent dans la rue. Irrité il met en joue ltout le monde en disant « Tous à moi maintenant ». Les jeunes gens français se jettent sur lui et le désarment. Le garde forestier se retire et les jeunes gens vident le fusil et le cassent. Le lendemain, les jeunes gens se rendent au Donon, sur invitation du garde-général des forêts pour s'expliquer.
2 juin 1895 Café Mathieu
Suites: Un autre incident de frontière (incident 6) va se produire.
Deux individus français qui circulaient en bicyclette sont blessés à coups de couteaux par quatre individus incnnus, alors qu'ils rentraient chez eux en territoire français.
9 septembre 1895 Col d'Oderen
Suites: Aucune suite judiciaire en France.
À l'occasion de l'incendie d'une baraque en bois d'un épicier et marchand allemand, quatre Français viennent s'emparer d'une bombonne de rhum. Le propriétaire se bat avec eux à coups de couteaux pour défendre son bien. L'un des Français réussit à introduire en fraude la bombonne de rhum, et doit verser la somme de 647 Francs aux douanes et à la régie françaises.
24 octobre 1896 Chemin de grande communication n°28, 200 mètres de la frontière
Suites:
Un ouvrier allemand d'Heidelberg s'est battu avec des ouvriers français lors d'un chantier de construction de la Grande Brasserie Lorraine. Il a quitté en toute hâte pour la frontière, puis s'est plaint depuis l'Allemagne.
10 février 1898
Suites:
Deux mineurs italiens et deux ouvriers belge et français se bagarrent.
13 mars 1898
Suites:
Un capitaine des douanes allemandes en uniforme et en amres est entré en territoire français pour parler à une dame dont le mari, directeur des forges à Villerupt, est officier de réserve dans l'armée allemande. Il avait rendez-vous avec lui, mais n'est pas venu. Des ouvriers se sont rassemblés et l'on insulté de « tête de pipe, tête de choucroute, tête de Prussien ». Un Français revenant d'Audun-le-Tiche en état d'ébriété lui a porté deux ou trois coups d'une petite baguette et lui criait « au poteau ». Le capitaine allemand quitte le sol français, dégaine sur le sol allemand et revient avec un douanier allemand armé. Ils sont face aux ouvriers et aux habitants amassés là. Ils se retirent au bout de 20 minutes.
14 mars 1898 Route de Villerupt à Audun-le-Tiche
Suites: Commission rogatoire internationale du tribunal de Briey au tribunal de Metz. L'auteur de voies de fait sur le capitaine allemand est condamné en France à 5 francs d'amende avec sursis. Le tribunal de Briey a fait preuve d'une indulgence excesive selon le procureur général de Nancy en raison de la violation du territoire français.
Bagarre entre six jeunes ouvriers allemands d'Audun-le-Tiche ivres et des Français. Ils s'en prennent à une femme qu'ils insultent de « putain, sale française », la frappe et la menace de coups de couteau. Un marchand de vin français tire sur les ouvriers avec son fusil.
1 mai 1898 Candbonne
Suites:
Un douanier allemand essaye d'arrêter un ouvrier français en état d'ivresse à la frontière (originaire de Saint-Privat, ayant fait la Légion étrangère), ce dernier court en territoire français pour écchaper au douanier. Le douanier lui tire dessus et le blesse avec son sabre.
30 mai 1898
Suites:
Deux soldats français du 10e bataillon de chasseurs de Saint-Dié en tenue civil ont été arrêté par la gendarmerie allemande, après avoir pris la fuite lors d'un contrôle de papiers et ont reçu quelques coups et blessures.
11 septembre 1898
Suites: Soldats remis en liberté.
Un grave incident. Un mineur italien porte plainte à Hussigny contre un autre mineur italien, car il se plaignait d'avoir été frappé. Alors que deux gendarmes français allaient interroger le présumé agresseur sur son lieu de travail, dans une cantine, un mineur allemand surexcité menace les gendarmes au couteau en disant : « Laissez-moi passer ou je frappe » en allemand et l'air menaçant. Les gendarmes l'arrêtent logiquement. Lors de l'arrestation, un groupe de douze à quinze camarades allemands armés de couteaux et de pierres se jette sur eux. On aurait dit en allemand : « Il faut tuer les gendarmes français » Les ouvriers présents applaudissent la rixe. Un mineur allemand a été tué par les gendarmes, un a été arrêté, et plusieurs autres se sont enfuis blessés après la bagarre de l'autre côté de la frontière. Les gendarmes ont été obligés de tirer une douzaine de coups de revolver, pour dissuader, puis pour se défendre. Un gendarme est gravement blessé à la tête. Les gendarmes n'ont fait usage de leurs armes que pour se défendre selon les autorités françaises qui félicitent les agents.
12 décembre 1898 « Les trois bornes », cantine Greffanti, usine de la société lorraine industrielle, 1200 mètres de la frontière
Suites: Information ouverte pour rebellion et voies de fait contre un agent. Information ouverte pour double-tentative de meurtre sur des gendarmes. Enquêtre ouverte en Allemagne et procès au tribunal de Metz. Coopération judiciaire. Le procureur général de Nancy veut condamner fortement les malfaiteurs s'ils sont peu condamnés en Allemagne. Kruchten condamné par le tribunal de Briey à 2 ans de prison et 16 frnacs d'amende pour rebellion et voie de faits sur agent. Poursuites en Allemagne contre les ressosrtissants allemands.
Un garde-forestier français a tiré des coups de revolvers sur deux Allemands qui rentraient chez eux et les a frappés au point de les blesser.
12 mars 1899
Suites: Condamnation du garde-forestier.
Un garde forestier français à la retraite essaye d'arrêter un allemand en civil à la frontière qu'il prend pour un espion, et le frappe de plusieurs coups.
15 mars 1899 Lieu-dit « Belle Vue »
Suites:
Un centre de rencontre ouvrière (baraque, débit de boisson), de fraudeurs et d'ivrognes a été incendié volontairement par des Alsaciens-Lorrains qui ont fuit en territoire allemand après une rixe avec des ouvriers italiens.
17 avril 1899
Suites: Enquête judiciaire. 1900 francs de dégats.
Quatre jeunes gens de Fellering sont entrés dans un débit de boisson, ivres, ont tenu tête à la propriétaire, ont menacé de la frapper. Deux consommateurs ont suivi les jeunes gens dans la rue, s'en suivit une rixe à coups de couteaux. Les quatre jeunes gens ont pris la fuite par le tunnel-frontière de Bussang.
11 mai 1899 « Taye », débit de boisson Lalos
Suites: Commission rogatoire international du tribunal de Remirecourt au tribunal de Mulhouse.
Trois Français et un Luxembourgeois circulant en bicyclette sont blessés à coups de couteaux par quatre individus inconnus, alors qu'ils rentraient chez eux en France.
11 mai 1899 « Franchepré », 300 mètres de la frontière
Suites: Autorité judiciaire allemande mène l'enquête, procès et condamnation par le tribunal de Metz..
Rixe entre ouvriers français et italiens. un ouvrier italien de Rombas, Gondini a reçu une blessure au visage d'un coup de crosse porté par Boticelli, maçon. Ils mangeaient ensemble à la cantine quand Gondini renverse de la bière sur le pantalon de Boticelli, irrité il sort une arme et le frappe. L'aubergiste met tout le monde dehors et Boticelli menace avec son revolver la foule, heureusement que quelqu'un lève son bras en l'air, 6 coups sont partis. Pierre Rot, compagnon de Boticelli, frappe Gondini d'un coup de couteau. Rot et Boticelli se réfugient en Allemagne à la frontière.
12 mai 1899 500 mètres de la frontière
Suites: Mandat d'arrêt délivré contre les malfaiteurs.
Un ouvrier français a été agressé à coups de couteaux alors qu'il quittait un café à 2 heures du matin (lors de la fermeture) par trois ouvriers allemands, et est gravement blessé.
12 mai 1899 Café Maas, « Franchepré »
Suites: Autorité judiciaire allemande mène l'enquête. Collaboration judiciaire de la France qui livre des pièces pour condamner les auteurs. Condamnation par le tribunal de Metz
Un aubergiste alsacien s'est battu avec deux garçons de ferme, dont un est Français.
20 mai 1899 Lieu dit « Gazon Vert »
Suites:
Un garde forestier allemand a été agressé à coups de couteaux par deux chasseurs français, car ce dernier tuait leurs chiens lorsqu'ils franchissaient la frontière. Il a été désarmé et son fusil volé.
16 janvier 1900 Dans les bois
Suites: Plainte déposée auprès du procureur de Mulhouse et va conduire à un nouvel incident (144)
Un certain nombre d'ouvriers italiens venant du train de Metz, embauchés par une usine de Pompey, ont été hués à la frontière par des ouvriers français de l'aciérie Thomas. Les femmes et les enfants crièrent dans la même journée : « À bas les pattes d'Ours ! Enlevez-les ! Sales macaronis ! Fouttez le camp dans votre pays ! À bas Crispi ! ». Un Italien a reçu un coup de pierre. Les Italiens sont rentrés en train à Metz sans porter plainte et dans le calme.
22 mars 1900
Suites: Aucune suite, pas de témoins. Le consul d'Italie à Besançon s'est ému de l'incident.
Deux soldats français en permission se battent avec cinq jeunes gens allemands du village voisin qu'ils insultent de « Prussiens ». Les jeuens gens allemands se disent être Allemands malgré eux, et ne parlent même pas l'allemand.
2 juin 1900 Salle de bal de la veuve Gagnard
Suites:
Des jeunes gens allemands et français appartenant à deux villages voisins se baggarent. Les jeunes allemands quittent le territoire français.
1 juillet 1900
Suites: Les gens ne portent pas plainte.
Un garde-champêtre allemand, non revêtu d'insignes, quitte Lanfroidcourt pour Aboncourt où il réside. Sur le chemin en terrtioire allemand, il croise trois individus qui lui demande s'il est Prussien. Il répond que oui. Alors les individus l'agressent et cherchent vraisemblablement à le tuer, sous l'emprise de la boisson. Le garde-champêtre est gravement blessé et appelle au secours, les individus prennent la fuite en France.
5 août 1900 Chemin de Landfroicourt à Aboncourt (Aboncourt-sur-Seille), 50 mètres de la frontière
Suites: Le garde-champêtre porte plainte en France, condamnation en tribunal correctionnels des auteurs. Mais peine indulgente car « Aucune irritation n'existait chez eux à raisons des différences de nationalité » (Courrier du Procureur général de Nancy au ministère de la Justice, 18 août 1900).
Deux chiens de douaniers français ont chassé des boeufs paturant en Alsace-Lorraine, et attaqué deux enfants de 3 et 5 ans.
19 août 1900 Ballon d'Alsace, chalet Boedelen
Suites: Le ministère des Finances demande aux douaniers de tenir les chiens en laisse.
Un ouvrier français frappe le directeur par intérim (qui remplace le directeur français malade) de son usine car il est Allemand. Quelques jours après, les ouvriers allemands de l'usine sont battus à la sortie du travail par des ouvriers français.
1 octobre 1900 Société de scories d'Homécourt
Suites: Renvoi des meneurs. Intervention de la gendarmerie française pour déloger les récalcitrants. Le directeur allemand s'engage désormais à n'engager que des ouvriers français.
Un Français a été blessé à coups de couteaux par un Allemand.
7 octobre 1900 200 mètres de la frontière
Suites: Procès et condamnation de l'auteur des coups de couteaux.
Trois Allemands, après avoir passé la nuit à la fête de Kruth (Alsace-Lorraine) se rendent au débit de boisson Claude Émile en territoire français. L'un dentre-eux se bagarre avec des ouvriers français présents. Tous sont ivres.
15 octobre 1900 Grand Ventron
Suites:
Lors du carnaval de Villerupt, un ouvrier allemand a reçu six coups de couteau de deux ouvriers nés en France de parents luxembourgeois. Fête très cosmopolite.
20 février 1901
Suites:
Une dizaine de Français se sont battus avec une dizaine d'Allemands. Les Français partent de l'autre côté de la frontière, reçoivent des pierres, puis à la frontière chacun de son côté envoyaient et recevaient des pierres. Pas de blessé mais un poteau de douane allemand a été touché et degradé. Un allemand aurait déclaré : « J'emmerde l'armée française, l'uniforme français ; les douaniers français, je les briserais comme du verre, se sont des creve-faim ! ». La question est de savoir qui est à l'origine de la dégradation : Français ou Allemand, gendarmes français et allemands différent sur ce point.
8 avril 1901 Col d'Urbeis, 500 mètres de la frontière
Suites: Classé sans suites. Divergence de vues entre les gendarmes français qui constatent une rixe sans importance avec un poteau anciennement dégradé et les gendarmes allemands qui voient une rixe grave et la dégradation d'un poteau.
À l'occasion de la fête patronale d'Arnaville, des jeunes Alsaciens-Lorrains et des jeunes Français s'insultent et se battent violemment à coups de poing américains et casse-têtes.
22 juillet 1901
Suites: Suites judiciaires du côté allemand.
Rixe entre trois ouvriers allemands et deux ouvriers français qui se battent à coups de pierres.
27 juillet 1901 Cité ouvrière de la Société Vezin-Aulnoye « La petite fin »
Suites:
Rixe entre deux ouvriers français et allemand.
28 juillet 1901 Cité ouvrière de la Société Vezin-Aulnoye « La petite fin »
Suites:
Manifestation d'une soixantaine d'ouvriers français contre dix-neuf ouvriers allemands (apparement spécialisés dans un métier particulier) venus construire des fours à coke pour usines mettalurgiques. Les baraquements des ouvriers allemands sont visés par des projectiles qui cassent quelques fenêtres, quelques insultes, etc. Les Allemands sont vite repartis, une fois la construction des fours terminés.
30 juillet 1901
Suites: Condamnation des ouvriers français pour tapage nocturne à 15 francs d'amende, acquittés pour le bris de clôture. Des Français seront désormais employés sur le chantier
Un douanier français rencontre un groupe de sept à huit ouvriers italiens qu'il provoque, ce qui dégénère en rixe où il est désarmé.
8 septembre 1901
Suites: On demande au douanier français de démissionner.
Deux instituteurs allemands en visite à la frontière se font prendre à partie par une bande d'enfants italiens ou allemands qui les injurient et leur lancent des pierre, puis les menacent de coups de couteau. Ils sont copieusement insultés : « Têtes carées, sales Prussiens, etc. », « Tenez sales Prussiens, voilà pour vous ». Les enfants sont d'anciens élèves des instituteurs en question, il s'agit d'une vengeance.
11 avril 1902 Franchepré
Suites: Les instituteurs allemands portent plainte en France. Condamnation des deux enfants.
Un contrebandier luxembourgeois est arrêté après avoir été pris en flagrant délit et s'être livré à des voies de fait sur les douaniers.
25 mai 1902 12 mètres de la frontière
Suites: Les autorités allemandes et françaises procèdent à une enquête pour déterminer si les douaniers français ont bien arrêté le contrebandier sur le territoire français.
Quatre jeunes hommes et deux jeunes filles originaires de Massevaux se sont battus avec des jeunes hommes de Rougement-le-Château. Dispute au sujet d'une jeune fille courtisée des deux côtés de la frontière. Échanges de coups de canne à épée et de coups couteaux.
27 juillet 1902 Auberge Hartmann, 1500 mètres de la frontière
Suites: Dénonciation aux autorités d'Alsace-Lorraine. Échanges des pièces. La justice allemande n'a pas jugé pertinent de poursuivre les auteurs de la rixe.
Un préposé des douanes français à la retraite vend une vache dans le village de l'autre côté de la frontière où il possède des terres. La vente s'est faite en argent comptant et il semble que les acheteurs n'ont pas payé de droits d'importation, l'un d'eux travaille pour l'état-major allemand en secret. Lorsqu'un douanier allemand a voulu se renseigner sur la situation, croyant que le retraité français allait dénoncer l'acheteur de sa vache, ils le frappent.
20 août 1902
Suites:
Un marchand de bois allemand en train de cueillir des racines de gentiane a été agressé par trois ouvriers dont un Français, un Allemand, et un Italien travaillant à la construction du tramway entre Retournemer et le Hohneck.
14 septembre 1902 Retournemer
Suites:
Rixe dans une auberge entre des Allemands et des Français, quatre ont pu être arrêétés par les douaniers français, cinq se sont enfuis de l'autre côté de la frontière.
14 septembre 1902 Débit de boisson Crovisier
Suites: Condamnation des individus retrouvés avec un poignard ensanglanté.
Deux gendarmes français présents dans un village pour maintenir l'ordre à l'occasion d'une fête patronale ont été agressés par de nombreux Allemands. Les individus sont retournés en territoire allemand, mais vociférèrent et tirèrent des coups de feu sur les gendarmes. Bataille rangée à coups de revolvers entre gendarmes et Allemands pendant 1 heure. Ils prennent la fuite et volent la caisse de la recette des douanes.
5 octobre 1902
Suites: Commission rogatoire internationale pour retoruver les individus Condamnés en Allemagne à de fortes peines.
Cinq ouvriers allemands ont agressé des ouvriers français sur le chantier de construction des cités ouvrières de Chaligny.
19 novembre 1902 Gare de Neuves-Maisons
Suites: Conduits devant le procureur de la République à Nancy.
Un braconnier français tire des oiseaux d'eau sur un étang, puis cueille des noisettes et des champignons en territoire allemand. Un garde-forestier l'arrête et le blesse au cours d'une tentative d'évasion. Le braconnier est recherché en Alsace-Lorraine et a l'habitude de se quereller avec des gardes-forestiers.
27 septembre 1903 Forêt
Suites:
Le receveur des douanes allemand de Montois-la-Montagne a été attaqué sur le territoire français par cinq individus qui l'ont terrassé et dévalisé. Les auteurs seraient peut-être des Italiens.
18 octobre 1903
Suites: Information ouverte mais agresseurs non retrouvés.
Un ouvrier français travaillant à Homécourt pour la société de la marine prend la route pour Audun-le-Roman après le travail, mais se trompe de route et arrive à Aumetz. À la gare, il n'arrive pas à obtenir un billet de train pour Villerupt et prend un train allant à Audun-le-Tiche. Alors qu'il aurait demandé un billet dans le train, il est brutalement arrêté par les employés des chemins de fer qui lui demandent 12 Marks. Refusant de payer, il aurait été frappé et volé de son argent et de ses papiers (deux livrets d'ouvriers, un livret d'économat et trois certifciats de travail) à la gare d'Audun-le-Tiche. Il aurait ensuite été frappé par des gendarmes et se serait échappé.
3 avril 1904 Gare d'Audun-le-Tiche
Suites: L'ouvrier français porte plainte auprès du Kreisdirektor de Thionville.
Un garde-chasse allemand frappe gravement puis menace de mort un berger français. La question est de savoir pourquoi : est-ce parce qu'il braconnait (ancien braconnier notoire) ou parce qu'ils allait cherché une truie s'échappant en territoire allemand ? La chasse était fermée à ce moment.
2 juillet 1904
Suites: Expulsé, puis arrêté plus tard le 7 novembre 1904, condamné à une peine de 2 ans de prison.
Deux gendarmes français d'Audun-le-Roman et le garde-champêtre français de Beuvillers ont été agressés par une bande de gens venant du pays annexé à l'occasion d'une fête de village. Individus « paraissant » de nationalité allemande. Ces derniers allaient de débits de boisson en débits de boisson faire du scandale, et en criant « Cons de gendarmes français » et des insultes en Allemands. Un est arrêté, les autres fuient en voiture, mais avant de passer la frontière ils lancèrent des pierres sur les douaniers et le garde-champêtre.
15 août 1904 2 kilomètres de la frontière
Suites: Dénonciation auprès du gouvernement allemand. Les autorités alleamndes sont prêtes à faire des poursuite à la condition que les douaniers et le garde-champêtre portent plainte en Allemagne dans un délai de 3 mois et la qualité d'agent /focntionnaire ne peut ête retenu, ils seront considérés comme simples sujets.
Rixe entre un braconnier français et un garde forestier particulier allemand.
27 mars 1905 Forêt de Strueth
Suites:
Deux soldats allemands du 131e régiment d'infanterie de Metz en uniforme et en armes sont entrés en territoire français. Un gendarme français leur informe de la violation et leur montre la borne et les coches indiquant où passe la ligne pour leur prouver qu'ils sont en territoire français. Les soldats allemands se jettent alors sur le gendarme français et essayent de l'emmener en territoire allemandL Le gendarme français finit par les terasser. Les deux soldats allemands s'enfuient à nouveau et reviennent en territoire français avec une vingtaine de soldats dont un sous-officier.
4 juin 1905 Route entre Saint-Ail et Armanvillers
Suites: Échange diplomatique qui mène à la sanction des deux soldats allemands. Le gendarme Clesse est recompensé pour son sang-froid.
L'ambassade d'Allemagne se plaint du mauvais traitement de trois excursionnistes allemands et demande une enquête. Deux Allemands disent avoir été battus grièvement par les gendarmes français alors qu'ils allaient de débit de boisson en débit de boisson, un troisième est mort. Ils affirment ne pas avoir été ivres. Ils sont rentrés en train. Les témoignages des gendarmes français et d'autres témoins sont en totale contradiction avec cette histoire et affirment que le décédé ne tenait pas debout tant il était ivre. Il était ivre mort en fait. « C'était une véritable loque qui ne pouvait se tenir ». En fait, ils étaient si ivres qu'ils chutèrent plusieurs fois, au point qu'un en mourra.
6 mai 1906
Suites: Affaire portée à la connaissance du gouvernement français par le gouvernement allemand. Commission rogatoire internationale. Non-lieu. L'ambassade a écrit plusieurs fois pour rouvrir l'enquête et a défendu la version de ses ressortissants.
Plusieurs soldats allemands du 131e régiment d'infanterie de Metz en uniforme et en armes sont entrés en territoire français et y ont agressé un gendarme français.
4 juin 1906
Suites: L'officier est puni par l'autorité militaire allemande : 6 semaines de salle de police pour état d'ivresse pendant son service, coupable de négligence dans la surveillance de ses subordonnés.
Deux douaniers français ont tiré sur un groupe d'ouvriers italiens lors d'une poursuite, provoquant deux bléssés, ils semblent avoir été sous l'emprise de l'alcool.
26 août 1906 Auberge Bertolloti
Suites: Un des douaniers est en tort car a utilisé son arme sans légitime défense. Il semble qu'il ait été viré, car n'est plus douanier lors de son jugement.
Un agent des chemins de fer allemand a été blessé à coups de pierre sur un train en marche (ligne Novéant-Pagny-sur-Moselle) jetées par 7 enfants.
15 novembre 1906 Ligne de chemin de fer Novéant-Pagny-sur-Moselle
Suites:
Un contrebandier a été molesté par plusieurs douaniers allemands en uniforme et en armes sur le territoire français, lorsqu'il fuyait le territoire allemand. Il évite d'être arrêté en ayant appelé à l'aide les douaniers français. Il devait être arrêté lors d'un guet apens pour contrebande, il faisait passer des chevaux de Reppe à Bellefontaine, de ferme à ferme.
26 novembre 1906 Chemin de Reppe à Elbach, au niveau de la borne 3756
Suites: Demande de sanction contre les douaniers allemands. Remontrances auraient été faites aux douaniers allemands.
Deux Allemands ont agressé des douaniers français à la frontière, et on menacé des habitants de leur donner à boire et à manger. Ils ont essayé de jeter les douaniers français dans la Seille et l'un frappait à coups de poing américain. Ils se sauvent de l'autre côté de la frontière et menacent au loin les douaniers.
20 mai 1907 Arraye
Suites: L'ambassadeur estime qu'il ne peut rien faire aurpès des autorités allemandes car les fait se sont passés en France.
Lors d'un accident de voiture à cheval d'un cultivateur français avec le fils d'un douanier allemand, un gendarme allemand frappe le cultivateur français et l'arrête. Prison sans nourriture et 555 francs volés, le cultivateur français doit payer une somme de 700 marks pour caution.
3 septembre 1907
Suites: La population considère que c'est un acte arbitraire, y compris le maire de Sainte-Marie-aux-Chênes qui a été rudoyé par les gendarmes alleamnds. Un médecin allemand s'est plainte aurprès di Kreisdirektor de Metz. Le gouvernement allemand s'est dit mécontent du traitement reservé.
Quatre chasseurs chassant dans des chasses appartenant à un industriel ayant des chasses à cheval sur la frontière, sont menacés par un garde chasse allemand avec le concours d'un garde-chasse français.
30 octobre 1907
Suites:
Antoine-Justin Evrard a lâché son chien sur une femme de Joeuf, en territoire allemand. I Il est détesté pour dénonçer les Alsaciens-Lorrains s'étant engagés dans la Légion étrangère et parce qu'il aide les gendarmes allemands en général. Les gendarmes français mettent fin aux manifestations en territoire français.
18 juin 1908 Pas loin du bureau des douanes françaises de Joeuf
Suites: Un incident va suivre le 19 juin et le 1er juillet 1908.
Manifestation autour de la maison d'Antoine Justin Evrard par une foule d'ouvriers de Joeuf qui sortent des usines. La foule était à cheval sur la frontière et a cassé les vitres d'une maison et brisé la cloture. Son habitant provoque les ouvriers et cherche à susciter un incident. Il est détesté pour dénonçer les Alsaciens-Lorrains s'étant engagés dans la Légion étrangère et parce qu'il aide les gendarmes allemands en général.
19 juin 1908 Pas loin du bureau des douanes françaises de Joeuf
Suites: Un incident va suivre le 1er juillet 1908.
Manifestation autour de la maison d'Antoine Justin Evrard par une foule de 150 ouvriers de Joeuf qui sortent des usines. La foule était à cheval sur la frontière et a cassé les vitres d'une maison et brisé la cloture. Son habitant provoque les ouvriers et cherche à susciter un incident. Il est détesté pour dénonçer les Alsaciens-Lorrains s'étant engagés dans la Légion étrangère et parce qu'il aide les gendarmes allemands en général.
1 juillet 1908 Près du bureau des douanes françaises de Joeuf
Suites:
Un chasseur français avec son fusil à l'épaule et ses deux chiens de chasse en laisse, perd son chemin en territoire allemand. Des douaniers allemand lui indiquent son erreur, il prend le chemin de la gare, manque son train, et va boire uen consommation dans une auberge. Dans l'auberge, un garde forestier allemand lui confique son fusil et essaye de lui confiquer ses chiens, mais était trop ivre pour le faire.
3 septembre 1908 Auberge
Suites:
Trois contrebandiers essayèrent d'assassiner un douanier en embuscade en tirant dessus.
5 octobre 1908 Flancs du Bærenkopf
Suites:
À l'occasion de la vérification d'un paquet porté par un sujet italien au poste de douane française, un douanier français est agressé par un sujet italien, ce dernier s'enfuit de l'autre côté de la frontière, mais revient en se cachant, il est vu et arrêté. Une foule d'une quarantaine d'Italiens vient menacer et insulter les douaniers. Pour éviter une effusion de sang, il est relaché par les douaniers français. Pour disperser la foule, les douaniers français tirent un coup de révolver et blessent un Italien.
7 décembre 1908 Bureau des douanes françaises
Suites:
Six bûcherons (cinq Français et un Allemand) rentrent de leur travail, lorsqu'ils passent sur un chemin d'exploitation allemand et rajoutent à leur bois coupé, du bois déposé sur les côtés. Ils ont été vu par un fermier allemand qui les agresse à coups de rondins, et qui crie « Voleurs, brigands, vous avez pris des coins ! ». Le fermier avec un garde-forestier allemand fait arrêter le bœuf qui tirait le bois. Le voleur de bois allemand est arrêté et l'attelage de bois d'une valeur de 750 francs est saisi.
8 décembre 1908 « Le Lonchpach »
Suites: Aucune suite, les autorités allemandes font ce qu'elles veulent en territoire allemand avec un individu allemand arrêté.
Un commis-voyageur allemand introduisant en fraude des allumettes en territoire français aurait été frappé par un douanier français. Il se plaint à son gouvernement qu'il est victime de vexations par les fonctionnaires français à son passage à la frontière tous les jours. Il est condamné pour contrebande.
16 mai 1909
Suites:
Trois Allemands ont visité les champs de bataille, au moment de rentrer par la gare de Batilly, l'un veut uriner. Il est vu par une femme qui s'en choque et un gendarme français lui demande de s'expliquer. Il s'échappe de la gendarmerie, croyant être arrêté puis est rattrapé. Il dit avoir été battu par un gendarme français et porte plainte en Alsace-Lorraine, pas en France. La presse allemande de Metz soutient qu'il a été frappé par un gendarme français, la presse française le contraire.
13 juin 1909
Suites: Collaboration judiciaire. Échanges de pièces entre gouvernements français et allemand. Les témoignages en Allemagne sont en total désaccord avec ceux en France. La plainte émanant des autorités allemandes, il faut étuder la question car les témoignages déposés en Allemagne sont concordants entre eux. Ordonnance de non-lieu pour les gendarmes et indulgence pour atteinte à la pudeur.
40 vaches et génisses gardées par deux vachers allemands paissent sur les deux côtés de la frontière. Quatre douaniers français, dont l'un aurait pénétré en territoire allemand, saisissent les vaches situées sur le versant français (et peut-être même en territoire allemand) et rassemblent les vaches saisies d'un autre vacher allemand, pour conduire le bétail au bureau de douane du Valtin. Un vacher allemand récalcitrant aurait été menacé par un gendarme français et ficellé. Le bétail a été rendu à raison de 25 francs par tête. Chaque propriétaire a versé 503,80 francs. Les vachers allemands dénoncent que les gendarmes français sont intervenus en territoire allemand (en réalité problème de traduction entre l'allemand et le français).
21 juin 1909 « Gazon de Faîte » et « Gazon Martin », près de la borne 2786
Suites: Demande de sanctions disciplinaires contre les gendarmes français, de poursuites judiciaires le cas échant, et le remboursement des sommes payées au bureau de la douane française, de la part du gouvernement allemand. Refus catégorique du gouvernement français qui n'a constaté aucune irrégularité après plusieurs enquêtes approfondies. Mise en place d'une commission mixte paritaire pour résoudre le problème.
Aggression de quatre douaniers français par une bande d'ouvriers italiens. Ils chantaient à un contrôle alors un douanier a demandé le silence, un Italien menace au couteau, le douanier frappe au bâton, rixe, les Italiens frappent et lancent des pierres. Les douaniers ont tiré, en l'air selon eux, mais touchent quand même un ouvrier italien. Les ouvriers italiens ont passé la frontière pour éviter d'être poursuivis.
10 octobre 1909 Rue Joseph Ferry
Suites: Enquête des deux côtés de la frontière. Classement sans suites, impossible de reconnaître les auteurs.
Deux douaniers français sont frappés par un groupe d'étrangers qu'ils contrôllaient à la frontière. Un douanier tire des coups de revolver pour se dégager et en blesse un.
26 février 1911
Suites:
Six jeunes français ont dégradé un poteau-frontière allemand et un bureau de douanes allemandes à coups de bout de bois. Ils venaient d'Alsace-Lorraine et se sont rendus à Avricourt en bicyclette. Ils injurient au passage les douaniers allemands de « Tête de Prussien, casque à pique, etc. ». Le douanier allemand en poste n'a pas pu les interpeller, il devait s'occuper d'une automobile entrant et d'une autre sortant d'Alsace-Lorraine.
28 mai 1911 Bureau des douanes allemandes.
Suites:
À l'occasion de la fête du pays, plusieurs ouvriers allemands employés à la construction de l'usine élctrique de Chambrey (Alsace-Lorraine), ivres et profitant de l'obscurité, brisent des chaises et des bouteilles, font du tapage, et se bagarrent dans la rue, blessent un douanier français sortant d'un café. Ils sont rentrés en Allemagne sans avoir été arrêté.
24 septembre 1911 Pont de Pettoncourt
Suites: Non lieu.
Une fille de douanier français croit reconnaitre un individu allemand l'ayant injurié au passage, plusieurs fois. Son frère, cherche à lui faire la leçon. cinq ou six jeunes français prennent partie pour la fille et poussent des Allemands sur un pont international, la question est de savoir si c'est sur le territoire français ou territoire allemand.
17 décembre 1911 À quelques mètres de la frontière
Suites: Les gens ne portent pas plainte donc dialogue entre tribunal de Mulhouse et de Belfort pour que ça s'arrête là. Le juge d'instruction de Mulhouse, accompagné du commissaire de police spéciale de Montreux-Vieux et d'un gendarme, s'est rendu sur place pour déterminer le lieu de la rixe.
Un ouvrier italien avec une paire de chaussures neuve est arrêté à la frontière par la douane française pour qu'il s'acquitte des droits de douane. L'ouvrier italien refuse, la route fréquentée par des centaines d'ouvriers italiens prend fait et cause pour lui. Les douaniers sont insultés, frappés et reçoivent des coups de couteau. Les douaniers appelent du renfort et tirent des coups de feu pour se dégager. Le capitaine des douanes, une dizaine de douaniers armés, le commissaire de police spéciale de Villerupt, le commissaire de police et la brigade de gendarmerie arrivent et sont entourés par une foule menaçante : ils reçoivent des insultes et des coups de feu. Les douaniers réussissent à manœuvrer et en tirant en l'air dispersent la foule. Puis une foule de 500 personnes se reforme en territoire français comme allemand. Les douaniers français retournent vers la foule pour les disperser : reçoivent des pierres et des coups de revolver. Ils tirent cette fois-ci dans le groupe et mettent définitivement en fuite leurs agresseurs. Cinq individus sont touchés par les coups de feu dont un en danger de mort. Tous les établissements ont été fermés par la police pour calmer tout le monde.
28 avril 1912 Pose de douane de Villerupt
Suites: Recherche des Italiens, en vain, et ménagement des douaniers pour préserver l'autorité des agents. Un Italien condamné et un mort.
Rixe entre une douzaine d'ouvriers allemands et autrichiens sortant de la cantine Bürger (tenue par un Autrichien) avec quatre à cinq ouvriers français sotant du café Caré. Ils se battent à coups de cloture de jardin en territoire allemand et français. À ce moment-là, un poteau-frontière allemand est enlevé et retrouvé en territoire français. Il a été remplacé par une perche avec un linge souillé à son bout !
21 avril 1913 Cantine Bürger, poteau-frontière Sainte-marie-aux-Chênes/Saint-Ail
Suites:
Un groupe d'étudiants français ivres insultent de « sale Prussien » et l'un se bagarre avec trois Lorrains annexés qui parlent parfaitement et sans accent le Français. Ils étaient là pour assister au 14 juillet ! Coups de parapluie, bagarre en indiquant dehors « Voici la frontière ! » et après avoir mis un piquet entre eux en disant « Vous êtes des Prussiens ».
11 juillet 1913 Jardins du café de la Rotonde
Suites: Procès, demande d'indulgence de la part des victimes.
Les ouvriers français ont intimidés cinq ouvriers alsaciens-lorrains et trois ouvriers luxembourgeois spécialsites en carrelages en béton de ciment qu'ils ont pris pour des Italiens, qui seraient l'objet de faveurs inconnues des ouvriers français. Les ouvriers français dénoncent qu'on leur prend leur travail sur un chantier militaire en cours. Les ouvriers étrangers quittent le chantier par peur de représailles.
20 août 1913 Fort de Toul
Suites: Le préfet doit assurer les protection et la liberté du travail des ouvriers étrangers.
Des boyscouts allemands de Colmar (entre 10 et 16 ans) se sont rendus au col de la Schlucht où il préparèrent leur repas entre l'hôtel français et la douane française. Un individu allemand a frappé l'un d'entre eux en territoire français, après qu'un boyscout allemand ait refusé de partager son feu.
31 août 1913 Col de la Schlucht
Suites:
Il y une grande effervescence entre ouvriers français, italiens et allemands sur les chantiers de construction des moulins Vilgrain de Nancy. 170 ouvriers environs sont employés par la maison française Fournet-Rodes de Paris qui s’est associé avec la maison allemande Wagner de Strasbourg. La direction des chantiers est assurée par la maison allemande avec un directeur allemande (Monsieur Ruh) et des chefs d’équipe allemands. Il y aurait seulement une trentaine de Français et une trentaine d’Italiens, tout le reste étant des Allemands. Les ouvriers français se plaignent de l’arrogance des ouvriers allemands, ils prétendent que dans leurs chansons ils tournent en ridicule la France et les Français. Le directeur refuserait systématiquement d’embaucher des Français pour recruter des Allemands. Les ouvriers français, en accord avec les ouvriers italiens, sont allés chercher des camarades dans la ville de Nancy pour expulser de force les Allemands du chantier. La présence d’agents de police en nombre a évité une rixe. Le commissaire central a enjoint le directeur à faire déclarer les étrangers présents sur le chantier et que si la déclaration de résidence n’était pas faite, il y aurait des poursuites. À la suite de cette intervention de police, une quarantaine d’Allemands ont été payés et sont partis et des français ont pris leurs places.
7 septembre 1913 Chantier des moulins Vilgrains
Suites: Intervention de la police pour mettre fin à la présence d'Allemands non déclarés.
Rixe entre quatre ouvriers plâtriers allemands et quatre ouvriers plâtriers français sur les chantiers de construction du nouvel hopital de Nancy. Les ouvriers français, ivres, ne sont pas en état de travailler et le contremaitre leur dit de venir travailler plus tard : ils l'accusèrent de donner du travail qu'aux Allemands, et lancèrent des pierres sur les ouvriers plâtriers allemands et le contremaître. Les autres ouvriers français se mettent du côté des quatre ouvriers plâtriers français.
22 octobre 1913 Quai de la Bataille
Suites:
Un comptable allemand a fait scandale, une première fois à Nancy, et une deuxième fois à Lunéville. Il se dit victime de violence d'un ouvrier italien, de soldats français, et même d'un agent de police français. Individu exhalté qui déclare vouloir porter plainte à l'ambassade d'Allemagne.
16 novembre 1913
Suites: L'enquête contredit totalement l'individu sauf pour avoir été violenté par une ouvrier italien, mais l'affaire est portée à la connaissance du minsitère car l'individu est exhalté et menace de porter plainte à l'ambassade d'Allemagne à Paris;
Incident connu sous le nom d'incident de Nancy du 13 avril 1913.
13 avril 1913 Gare de Nancy
Suites: Incident grave ayant donné lieu à une importante correspondance diplomatique et un échange de dépositions de justice et rapports de police. Enquête française réalisée par un conseiller d'État faisant état de manquements de la police. Les victimes portent plainte, ordonnance de non-lieu.